Pastis
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- apéritif alcoolisé parfumé à l'anis
- familièrement, situation embrouillée
- en pâtisserie, pâtisserie du Sud-Ouest composée d'une superposition de pâte feuilletée très fine et parfumée à l'armagnac
"pastis" dans l'encyclopédie
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RELLYS HENRI BOURRELLY dit (1905-1991)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 2 360 mots
Filmés à la bonne franquette, la bouillabaisse, le pastis et le cabanon furent à l'honneur implacablement : Au pays du soleil (R. Péguy, 1933), Trois de la marine (C. Barrois, 1934), Arènes joyeuses (K. Anton, 1935), Titin des Martigues (R. Pujol, 1937), Un de la Canebière (R. Pujol, 1938). Rellys – pseudonyme adopté – s'intègre bien à ces actions légères et grimace sans excès.
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GERMI PIETRO (1914-1974)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 3 545 mots
- 1 média
Après une vigoureuse transposition cinématographique du roman de Gadda, L'Effroyable Pastis de la rue des Merles (Un maledetto imbroglio, 1959), Germi connaît une seconde période faste avec Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana, 1961). Il opte pour l'humour noir, ce que ses œuvres antérieures ne laissaient nullement prévoir. En même temps, un grand sens plastique, qui n'altère en rien la vigueur corrosive de sa satire ; apparaît chez lui.
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GADDA CARLO EMILIO (1893-1973)
- Écrit par Jean-Paul MANGANARO
- 15 479 mots
- 1 média
L'Affreux Pastis de la rue des Merles met en scène un commissaire confronté à deux délits : l'assassinat d'une très belle dame et un vol de bijoux, qui ont eu lieu dans le même immeuble de la rue des Merles. Nous sommes plongés dans l'époque mussolinienne, plus par la narration d'une manière de vivre et de penser que par des allusions politiques précises.
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RONCONI LUCA (1933-2015)
- Écrit par Colette GODARD et Encyclopædia Universalis
- 7 180 mots
- 1 média
Après avoir été nommé en 1994 à la direction du Théâtre de Rome où il met en scène L'Affreux Pastis de la rue des Merles, d'après C. E. Gadda (1996), il devient en 1999 directeur artistique du Piccolo Teatro de Milan, succédant ainsi à Giorgio Strehler. Là, il revient à ses auteurs dramatiques de prédilection (les tragiques grecs, Shakespeare) tout en portant à la scène des romans tels que Lolita, de Vladimir Nabokov (2001), ou Ce que savait Maisie, d’Henry James (2002).
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GAINSBOURG SERGE (1928-1991)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 7 476 mots
- 1 média
Ce sont alors les films publicitaires ou de fiction comme Équateur (1983), Charlotte for ever (1986), Stan the Flasher (1989) qu'annonçait déjà Je t'aime, moi non plus (1975), et un « look » savamment inspiré d'artistes ou d'intellectuels américains comme Tom Waits ou Bukowski : silhouette d'aristocrate-clochard – barbe de huit jours, lunettes noires, fumée de gitanes –, qui dissimule, pour qu'on les imagine mieux, un visage et une âme tourmentés par le mal de vivre, le tabac et les litres de pastis.