Patchwork
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot anglais) pièce de tissu constituée de morceaux de tissus variés assemblés par des coutures
"patchwork" dans l'encyclopédie
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GLINKA MIKHAÏL IVANOVITCH (1804-1857)
- Écrit par Piotr KAMINSKI
- 10 676 mots
On peut considérer son œuvre comme un séduisant patchwork d'influences étrangères et nationales, mais un examen plus attentif révèle une forte personnalité qui marqua profondément plusieurs générations de musiciens russes, jusqu'à Stravinski, et qui continue d'exercer une certaine influence. Les jeunes années Issu d'une famille de grands propriétaires terriens, Mikhaïl Ivanovitch Glinka naît le 20 mai (1er juin nouveau style) 1804 à Novospasskoïé, près de Smolensk.
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GARCIA NICOLE (1948- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 4 377 mots
Dans Selon Charlie (2006), une poignée d'hommes se croisent, se ratent et se heurtent au gré du parcours incertain du petit Charlie, go between malhabile qui mélange les pièces du patchwork plutôt que d'essayer de tisser de véritables liens. Au lieu d'un suspense, on a alors un jeu de cache-cache, et ces afféteries de récit nuisent quelque peu à l'émotion.
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FEUILLES D'HERBE, Walt Whitman Fiche de lecture
- Écrit par Claude-Henry du BORD
- 4 727 mots
- 1 média
Une poésie cosmique Feuilles d'herbe est un monumental conglomérat, un patchwork mobile où sensualité et mysticisme se mélangent et se répondent. L'âme et le corps y sont réconciliés, l'illumination voisine la transe, l'émotion immédiate se mêle aux visées politiques, à une conception de l'homme moderne épris de science positive et de démonstration exacte.
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QUELQUE CHOSE NOIR, Jacques Roubaud Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 4 843 mots
Ce sombre patchwork mêle des pages de journal et des « Méditation[s] » (I, II, IV, V) à des réflexions intellectuelles et philosophiques sur « Le sens du passé » (II), « La certitude et la couleur » (III), « Ludwig Wittgenstein » (III), la tautologie et la représentation impossible (« C.R.A.Pi.Po. : composition rythmique abstraite pour pigeons et poète » III) ; sa poésie de chambre noire révèle des bribes de « Roman » fini (III), de « Portraits » (IV), de souvenirs (« Un jour de juin », III) et aboutit à une « Théologie de l’inexistence » (V) ; les « photographies » (VI) dernières s’épuisent comme les concepts, les images, les mots de son « Aphasie » (« Je ne peux pas écrire de toi », VIII), juste capables de ressasser, en fin de compte, la « Nonvie » (IX).
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SCHIAPARELLI ELSA (1890-1973)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 4 802 mots
- 1 média
L'automne de 1938 est voué à la collection « païenne », qui décline le répertoire de la mythologie antique revue par les peintres de la Renaissance italienne : les broderies évoquent les tuniques des femmes peintes par Botticelli, et des insectes polychromes, des feuillages illustrent la référence à la déesse Nature ; la présentation suivante, pour l'hiver de 1938-1939, développe le thème cosmique, et les grands chefs-d'œuvre de cette collection sont la cape de « Phœbus », et la cape au « char d'Apollon » ; le printemps de 1939 est consacré à la commedia dell'arte, avec des décors de patchwork qui évoquent les vêtements d'Arlequin ; pour l'été de 1939, Schiaparelli propose une collection pleine d'humour, de nostalgie, sur le thème des « tournures » avec des robes à basques et poufs à l'arrière, ainsi que des petits « bibis » ornés de broderie anglaise.