Pathétique
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui suscite l'émotion et la pitié
- désigne le nerf du muscle grand oblique de l'œil
Employé comme nom
- ce qui suscite l'émotion et la pitié
- en anatomie, nerf du muscle grand oblique de l'œil
"pathétique" dans l'encyclopédie
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PATHÉTIQUE
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 2 302 mots
Un siècle plus tard, la Symphonie pathétique de Tchaïkowski sera beaucoup moins significative à cet égard. Il est traditionnel, depuis Marmontel, de distinguer le « pathétique direct », qui consiste à manifester ou à représenter l'émotion même qu'on veut susciter, et le « pathétique réfléchi », par lequel l'orateur ou le dramaturge provoque chez son public une émotion, sans se servir lui-même des signes de cette émotion.
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SYMPHONIE PATHÉTIQUE (P. I. Tchaïkovski)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 1 217 mots
- 1 média
La Sixième Symphonie, « Pathétique », a une allure de testament avec son mouvement lent final – adagio lamentoso – en forme d'adieu déchirant. Une dizaine de jours après sa création, à Saint-Pétersbourg, le 16 (ancien style)/28 octobre (nouveau style) 1893, Tchaïkovski disparaissait, victime du choléra selon certains, contraint au suicide à cause de ses relations homosexuelles avec un membre de la famille impériale selon d'autres.
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JUNI JUAN DE (1506 env.-1571)
- Écrit par Marcel DURLIAT
- 2 379 mots
Tout en demeurant attaché à l'expression pathétique du sentiment religieux, Juan de Juni la tempéra par une plus exacte observation du réel. Il devait ainsi parvenir à une plénitude qu'illustre, tout à la fin de sa vie, la belle statue en marbre représentant à San Segundo de Ávila le patron de cette église (1571-1573).
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REQUIEM
- Écrit par Philippe BEAUSSANT
- 7 137 mots
- 1 média
Au contraire, l'âge baroque et surtout l'époque romantique mettent l'accent sur le texte dramatique du Dies irae, et l'ensemble de la messe se colore de violence et de pathétique, non sans contredire parfois la sérénité de l'inspiration générale de la liturgie. Enfin, les nombreux contrastes de mots et d'idées qu'offrent ces textes (Requiem/et lux perpetua ; Quid sum miser.
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ŚAKUNTALĀ
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 481 mots
] où se réunit en une seule action ce qu'il y a de plus pastoral dans la Bible, de plus pathétique dans Eschyle, de plus tendre dans Racine ».