Pathologiquement
- Adverbe
Définition
- en médecine, de manière pathologique, anormale
- en médecine, sur le plan de la pathologie, de la maladie
"pathologiquement" dans l'encyclopédie
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VERTU
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 24 706 mots
Si la liberté de l'homme consiste dans son autonomie, alors la raison ne doit jamais être pathologiquement déterminée, mais trouver en elle-même le principe de sa détermination : la volonté doit être conçue comme instituant une législation universelle. Aussi bien peut-on établir une « doctrine de la vertu » déterminant les « devoirs de la vertu », autrement dit les actes dans lesquels la force morale de la volonté, c'est-à-dire son autonomie, se manifeste à l'évidence : envers soi-même, devoir d'accroissement de sa propre perfection ; à l'égard d'autrui, devoirs d'amour et de respect.
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RESPIRATOIRE (APPAREIL) Anatomie
- Écrit par Claude GILLOT, René PIÉRON, Albert POLICARD et Encyclopædia Universalis
- 27 910 mots
- 6 médias
Elle peut pathologiquement présenter de l'œdème, ce qui accroît son épaisseur. – L'endothélium formant la paroi des capillaires sanguins est d'une grande minceur (50 nm environ). Comme le revêtement alvéolaire, il constitue une membrane vivante, susceptible de variations métaboliques capables de changer ses propriétés. La fonction essentielle des alvéoles pulmonaires est de participer à l'échange des gaz respiratoires, c'est-à-dire à l' hématose.
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LIBERTÉ
- Écrit par Paul RICŒUR
- 64 079 mots
- 1 média
On vient de retrouver dans la « préférence » selon Aristote les traits de ce qu'une analyse du langage ordinaire découvre dans les notions d'intention, de motif et de fin ; le même travail de relecture pourrait être appliqué aux parties descriptives de la philosophie pratique de Kant ; on évoquera celle-ci à propos du « deuxième discours » sur l'action libre ; les notions de devoir et de loi déterminent sans doute ce que Kant appelle la volonté objective ; mais, chez un être comme l'homme, dont la volonté est affectée par le désir, la volonté subjective est à la croisée du devoir et du désir ; l'action concrète présente alors les traits que le langage ordinaire lui reconnaît ; et Kant appelle « maximes » les principes pratiques dont « la condition est considérée par le sujet comme valable seulement pour sa volonté » ; et il reconnaît que « dans la volonté, affectée « pathologiquement », d'un être raisonnable, il peut y avoir conflit entre les maximes et les lois pratiques reconnues par l'être lui-même » (Critique de la raison pratique, livre I, chap.