Patoisant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
Employé comme adjectif
- qui parle en patois
Employé comme nom
- personne qui parle en patois
Forme dérivée du verbe « patoiser »
"patoisant" dans l'encyclopédie
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GELU VICTOR (1806-1885)
- Écrit par Claude BURGELIN
- 856 mots
Ce patoisant voulut toujours rester solitaire et ne s'associa pas au mouvement qui prépara le félibrige. Son succès ne fut pas seulement populaire ; les lettrés s'intéressèrent à son œuvre. Ses chansons provençales furent publiées en 1840 et, augmentées, elles furent rééditées plusieurs fois au cours du xixe siècle. Son nom reste un des plus célèbres de la poésie occitane.
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TANDIS QUE J'AGONISE, William Faulkner Fiche de lecture
- Écrit par André BLEIKASTEN
- 5 147 mots
- 1 média
Au mépris de tout réalisme, Faulkner n'hésite pas à mêler au parler patoisant de ces « pauvres Blancs » les savantes arabesques de sa rhétorique baroque. Ce roman tout en dissonances nous offre à la fois une comédie et son envers, une tragédie et sa dérision, une épopée et sa parodie. Le deuil sied aux Bundren Présente-absente au cœur du livre, la farouche figure d'Addie Bundren, une paysanne des collines du Mississippi qui vient de mourir et dont la famille s'est mise en devoir de transporter le cadavre sur une charrette jusqu'au lointain cimetière de Jefferson, où elle souhaitait être enterrée.
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NORMANDIE, région administrative
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 17 388 mots
- 3 médias
Cette image, foncièrement juste, doit être elle aussi nuancée, même si elle a inspiré les plus grands écrivains de la Normandie, Flaubert, Maupassant, Barbey d'Aurevilly, La Varende, le poète patoisant Louis Beuve, et enchanté leurs lecteurs. Les pays normands ne sont pas tous de la même veine. En haute Normandie et sur la partie orientale de la basse Normandie, les couches sédimentaires du bassin de Paris taillées en biseau et recouvertes d'argile à silex et de limon servent de supports à des terroirs de grande qualité où s'est développée l'association de l'agriculture céréalière et de l'élevage bovin, soit avec une dominante des cultures sur les plateaux comme le pays de Caux, les plaines de l'Eure, les plaines de la Normandie centrale, soit sous la primauté ancienne de l'élevage dans le pays de Bray, la vallée de la Seine et le pays d'Auge.
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FLANDRE
- Écrit par Xavier MABILLE
- 26 707 mots
- 1 média
Le mouvement de francisation y entraîna une ségrégation entre le « haut de la ville » (où dominait le français) et le « bas de la ville » (où persistait l'usage dialectal et patoisant). En 1788, l'avocat J. B. C. Verlooy publia à Maastricht un ouvrage, Verhandeling op d'onacht der moederlijke taal in de Nederlanden, où il regrettait la désaffection de ses contemporains à l'égard de leur langue et attirait leur attention sur la francisation en cours à Bruxelles.