Paulinien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en religion, relatif à saint Paul
"paulinien" dans l'encyclopédie
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PHILÉMON ÉPÎTRE À
- Écrit par André PAUL
- 1 899 mots
On peut voir dans l'Épître à Philémon une sorte de traité paulinien ou évangélique sur l'esclavage, dans la ligne des dispositions de Colossiens (ii, 22-iv, 1) et d'Éphésiens (vi, 5-9), autres épîtres dites de la captivité. On y remarque un respect des institutions contemporaines — y compris l'esclavage — et la volonté d'humaniser celui-ci en traitant l'esclave, même coupable, comme un frère (cf.
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PHILIPPIENS ÉPÎTRE AUX
- Écrit par André PAUL
- 2 658 mots
Tombé malade près de l'apôtre prisonnier, Épaphrodite est néanmoins chargé par celui-ci de retourner chez ses compatriotes inquiets, porteur du message paulinien. Si l'on n'a jamais mis en doute l'authenticité de l'Épître aux Philippiens, on a, par contre, suspecté son unité. Certains y voient l'amalgame de plusieurs billets ; d'autres parlent d'une collection de lettres.
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ROMAINS ÉPÎTRE AUX
- Écrit par André PAUL
- 3 486 mots
La plus longue des lettres de l'Apôtre, l'Épître aux Romains a été classée pour cette raison en tête du corpus paulinien. L'occasion et les raisons de sa rédaction sont précisées en xv, 14-33. Paul en a fini avec sa mission dans la partie orientale du monde connu et il veut aller en Occident, particulièrement en Espagne, en passant par Rome, où il n'est jamais allé.
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ÉPHÉSIENS ÉPÎTRE AUX
- Écrit par André PAUL
- 3 611 mots
Cela expliquerait la richesse frappante du vocabulaire paulinien de l'Épître, les affinités de celle-ci avec Qumrān (affinités qui sont généralement sensibles dans la seconde génération chrétienne) et l'influence sur elle de la littérature de la sagesse, acheminement vers la gnose. On peut diviser l'Épître en quatre parties. Elle commence par une adresse (i, 1 et 2).
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TIMOTHÉE ÉPÎTRES À
- Écrit par André PAUL
- 5 250 mots
On a fait valoir que leur auteur lutte contre le gnosticisme ; que le style en est lourd, monotone, moralisant et le vocabulaire peu paulinien ; que l'organisation de l'Église, dont ces lettres font état, correspond à un stade tardif et peu antérieur au iie siècle (elles dénoteraient une parenté avec la hiérarchie en place telle qu'elle apparaît dans les lettres d'Ignace d'Antioche).