Paulinienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- en religion, relative à saint Paul
"paulinienne" dans l'encyclopédie
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MARCION (85 env.-env. 160)
- Écrit par Richard GOULET
- 3 413 mots
Marcion semble avoir été marqué par l'opposition paulinienne de la Loi et de l'Évangile, telle qu'elle apparaît dans les Épîtres aux Romains et aux Galates. La prise de conscience de cette opposition entre la justice vindicative de l'Ancien Testament et l'amour miséricordieux du Nouveau Testament a eu chez Marcion valeur d'illumination. Le Christ a révélé un Dieu radicalement différent du Dieu de l'Ancien Testament.
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MANNE
- Écrit par André PAUL
- 1 902 mots
- 1 média
La séquence exodique de la manne est aussi un élément marquant dans la typologie paulinienne : « Tous ont mangé le même aliment spirituel [...]. Ces faits se sont produits pour nous servir d'exemples » (I Cor., x, 3-6).
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GALATES ÉPÎTRE AUX
- Écrit par André PAUL
- 2 837 mots
Ces perturbateurs seraient-ils des Juifs de race demeurés attachés, trop rituellement et trop peu moralement, aux préceptes mosaïques ? Ou bien saint Paul répond-il à la question que posent les païens qui se convertissent au christianisme ? Comment, en effet, peuvent-ils situer chrétiennement leur « liberté » entre les deux asservissements que représentent, d'un côté, la licence (païenne) des mœurs et, de l'autre, une pratique rigide et intransigeante de la circoncision (juive) ? On peut diviser cette épître d'après les titres suivants : 1o Jésus-Christ, principe de la mission et de l'enseignement de Paul (i, 1 à ii, 21) : introduction solennelle ; rappel et apologie de la mission paulinienne (récit de la conversion de l'apôtre et de sa participation à l'assemblée de Jérusalem) ; l'Évangile de Paul (justification par la foi seule) ; 2o Jésus-Christ, accomplissement du salut et sens de l'histoire (iii, 1 à vi, 18) : introduction, régime de la foi et régime de la Loi ; invitation à ne pas revenir à l'esclavage (allégorie sur Agar et Sarah) ; définition de la liberté chrétienne ; épilogue.
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COLOSSIENS ÉPÎTRE AUX
- Écrit par André PAUL
- 3 092 mots
Mais, selon certains spécialistes, la rédaction de cette lettre se situerait au milieu du ministère de Paul, pendant son long séjour à Éphèse, c'est-à-dire en 54-57 (les tenants de cette thèse séparent l'Épître aux Colossiens et l'Épître aux Éphésiens, très semblables littérairement et pour cela souvent rapprochées ; pour eux, la seconde ne serait pas paulinienne).
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ÉPHÉSIENS ÉPÎTRE AUX
- Écrit par André PAUL
- 3 611 mots
Face à ces données, quelques exégètes, peu nombreux, ont imaginé que l'Épître aux Éphésiens était une reprise paulinienne, plus vigoureuse, de l'Épître aux Colossiens. Pour d'autres, l'Apôtre aurait envoyé les deux lettres presque en même temps ; d'autres encore accentuent la part des secrétaires dans la rédaction d'un second message. Dans certains milieux, on plaide en faveur d'un texte de la génération postapostolique : ce document serait une exhortation et une bénédiction habillées en lettre et destinées à la lecture cultuelle.