Peep-show
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot anglais) lieu où l'on visualise des strip-teaseuses
Synonyme
- mirodrome
"peep-show" dans l'encyclopédie
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ALGREN NELSON (1909-1981)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 3 358 mots
En 1955, Algren, porté par la vague beat, revint, avec A Walk on the Wild Side, à ses vagabondages des années 1930 dans une fresque picaresque à la Henry Miller : larguant son vieux père imbibé de gnole frelatée et de saintes écritures, un hillbilly du Texas se retrouve dans le quartier chaud de La Nouvelle-Orléans, où il gagne durement sa vie comme protagoniste dans un peep-show.
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JOURNIAC MICHEL (1935-1995)
- Écrit par Jacques DONGUY
- 5 436 mots
En 1969 auront lieu différentes manifestations : La Lessive, lessive de produits artistiques ; le Stand Journiac, stand commercial comme on en trouve au Salon des arts ménagers, sauf que l'on est au musée d'Art moderne de la Ville de Paris et que la publicité est faite pour l'artiste comme s'il s'agissait d'une marque commerciale ; Piège pour un voyeur, où la galerie est transformée en une sorte de peep-show et où le visiteur se retrouve en position d'être vu ; Messe pour un corps, rituel de transsubstantiation, comme on aura un rituel de transmutation en 1993, véritable messe où, en guise de communion, il offre aux spectateurs son propre sang à manger, sous forme de boudin, dont il donne par ailleurs la recette.
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SUCCESSION (dir. J. Armstrong)
- Écrit par Benjamin CAMPION
- 6 120 mots
- 1 média
Adepte de l’humour cringe (grinçant, caustique), le scénariste britannique Jesse Armstrong, déjà remarqué pour les comédies noires Peep Show (Channel 4, 2003-2015) et The Thick of It (BBC, 2005-2012), aime à inverser les rôles et à croquer les puissants de ce monde comme de médiocres arrivistes dénués d’envergure, tant ils sont engoncés dans leur hypocrisie, leur couardise et leur absence d’idéaux.
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UNE AFFAIRE DE FAMILLE (H. Kore-eda)
- Écrit par René MARX
- 6 170 mots
- 1 média
La belle-sœur (mais de qui ?) « remue les seins » dans un peep-show minable. Le tenancier de cet établissement douteux surveille les audaces de ses pensionnaires. Si leurs prestations se faisaient plus ardentes, la maison serait fermée par les autorités. Comme souvent au Japon, il s’agit d’être dans la bonne mesure, et tout excès est regrettable. Quant au jeune fils (mais où sont ses parents ?), il apprend le métier de voleur et se fie à ce qu’on lui a raconté : l’école serait faite pour de pauvres enfants incapables d’étudier chez eux.
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BURROUGHS WILLIAM (1914-1997)
- Écrit par Gérard-Georges LEMAIRE
- 10 546 mots
- 1 média
Il se sert de modèles comme le peep show et l'écriture hiéroglyphique. Les métamorphoses des garçons sauvages prennent une tournure dionysiaque, évoquent une danse au-dessus du volcan de l'ère moderne. Quand il rentre à New York en 1974, Burroughs entreprend un nouveau et ambitieux cycle romanesque. Celui-ci commence avec Les Cités de la nuit écarlate (1981).