Peignoir
- Nom masculin singulier
Définition
- vêtement en tissu-éponge mis à la sortie du bain
- vêtement d'intérieur
- blouse de protection passée chez le coiffeur ou dans un salon de beauté
"peignoir" dans l'encyclopédie
-
CINDY SHERMAN (exposition)
- Écrit par Jacinto LAGEIRA
- 5 600 mots
Dans Centerfolds (1981), elle reprend la double page centrale des revues érotiques pour montrer divers types féminins plus ou moins déshabillés, désœuvrés, provocateurs ou abandonnés : Pink Robes (1982), des jeunes femmes en peignoir chenille rose, prolongeant cette série. Enfin, concluant ce cycle des stéréotypes, l'artiste a réalisé quatre ensembles d'œuvres qui empruntent à la photographie de mode, Fashion (1982, 1984, 1993, 1994), en déjouant les codes vestimentaires et esthétiques de la haute couture (Jean-Paul Gaultier notamment).
-
BONNARD. L'ŒUVRE D'ART, UN ARRÊT DU TEMPS (exposition)
- Écrit par Jean-Marc HUITOREL
- 5 413 mots
De la première période de celui que ses amis avaient surnommé « le nabi japonard », on ne voyait que Le Peignoir (1892). En revanche, d'autres tableaux des années 1890, dont sa compagne Marthe, rencontrée en 1893, est déjà le modèle, présentaient quelques-unes des caractéristiques futures de l'œuvre : les corps à la fois érotiques et fondus dans le décor, la discrète présence des chiens et des chats, une manière inédite d'organiser la surface du tableau, une certaine mélancolie aussi.
-
ANNETTE (L. Carax)
- Écrit par Bernard GÉNIN
- 5 944 mots
- 1 média
La capuche de son peignoir évoque presque une cagoule. Il est hué lors d’un show à Las Vegas. Plusieurs femmes portent plainte contre lui pour abus sexuels ‒ le scénario, écrit huit ans avant la sortie du film ‒ anticipait sur l’affaire Weinstein. Il reviendra à Baby Annette de se porter au-devant de la scène. Son regard d’une grande douceur, la finesse de ses traits évoquent les personnages en quête d’absolu des premiers films de Carax.
-
ROMAN Roman et cinéma
- Écrit par Jean-Louis LEUTRAT
- 34 067 mots
- 6 médias
Le texte dit à propos du peignoir de la jeune femme : « Elle était vêtue d'un ample peignoir de teinte foncée, serré à la taille par une cordelière, et qui laissait apercevoir seulement quand elle marchait la pointe des pieds nus ; [...] un manteau de nuit plutôt qu'un peignoir... » Delvaux, lui, parle « des couleurs chaudes qui sont celles du film : les bruns, les ocres, les verts et les jaunes dorés – sur quoi éclaterait le choc froid et violent du peignoir violet de la fin ».
-
BONNARD PIERRE (1867-1947)
- Écrit par Gérard BERTRAND
- 19 785 mots
- 3 médias
L'influence de la peinture nippone se remarque nettement dans Le Peignoir (1892), huile sur velours au Musée d'Orsay. Par-delà la futilité du parti pris décoratif qui domine la production de cette période, Bonnard expérimente ici les innovations qui, dans l'ordre du dessin, jalonneront son œuvre : extrême hardiesse des mises en page, espace réduit au plan, rejet de la perspective traditionnelle.