Pelissier

"pelissier" dans l'encyclopédie

• PÉLISSIER HENRI (1889-1935)

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 1 626 mots

  Avec ses frères Francis Pélissier (1894-1959) et Charles Pélissier (1903-1959), le coureur cycliste français Henri Pélissier, né le 22 janvier 1889 à Paris, forme un remarquable trio. Vainqueur du Tour de Lombardie en 1911 et 1913, de Milan-San Remo en 1912, Henri Pélissier se classe deuxième du Tour de France en 1914, en ayant tenu la dragée haute au Belge Philippe Thys, qui le devance d'1 min 40 s.

• 1924 18^e Tour de France

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 3 076 mots

  Henri Desgrange informe Henri Pélissier qu'il ne peut plus agir ainsi. Pélissier lui répond que les maillots lui appartiennent et qu'il peut en faire ce qu'il veut. Desgrange en prend acte et l'affaire semble close. Mais, au départ, un commissaire prétend vérifier la tenue de l'aîné des Pélissier. C'est est trop pour ce dernier. À Coutances, les frères Pélissier quittent le Tour.

• 1923 17^e Tour de France

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 2 827 mots

  La remontée vers Paris est saluée par un nombreux public, tout acquis à la gloire des Pélissier. La popularité des frères Pélissier et du Tour de France, qu'un Français n'avait plus remporté depuis 1912, se trouve à son zénith. Le cyclisme cette année-là Costante Girardengo (Italie) remporte Milan-San Remo (pour la troisième fois) et le Giro (pour la seconde fois).

• 1914 12^e Tour de France

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 2 776 mots

  Les premières hostilités sont déclenchées lors de la sixième étape (Bayonne-Luchon, 326 km) : le Français Henri Pélissier, coéquipier de Thys chez Peugeot, passe à l'attaque, mais il faiblit dans le Tourmalet ; le Belge Firmin Lambot, lui aussi de chez Peugeot, s'impose devant Thys, à 7 minutes, alors que Pélissier concède plus d'une demi-heure. Philippe Thys a dès lors la course bien en main.

• 1932 26^e Tour de France

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 1 928 mots

   Francesco Camuso (Italie), à 26 min 21 s Classement par équipes Italie La course Si la victoire d'Antonin Magne en 1931 a ravi les Français, le public s'est également passionné pour les « explications » entre sprinters, et notamment pour les duels qui ont eu lieu entre le Français Charles Pélissier et l'Italien Rafaele Di Paco. Aussi, pour favoriser de tels sportifs – et notamment Charles Pélissier, coqueluche des Français, que lui-même apprécie –, Henri Desgrange institue un nouveau système de bonification aux arrivées d'étape : le vainqueur se verra octroyer 4 minutes, le deuxième, 2 minutes, le troisième, 1 minute.