Pelote

"pelote" dans l'encyclopédie

• COLIMA STYLE DE

  • Écrit par Jacques SOUSTELLE
  • 2 099 mots

  Sexes, professions, divertissements, cérémonies sont décrits avec précision : femmes au torse nu portant des jupes à décor géométrique et des anneaux de métal dans la cloison du nez ; joueurs de pelote bardés de cuir, guerriers brandissant des casse-tête ; dignitaires siégeant sous des baldaquins ; couples amoureux, danseurs masqués, joueurs de flûte et de tambour, acrobates, « phénomènes », nains ou bossus.

• MARTIN-PÊCHEUR

  • Écrit par Emmanuelle GOIX
  • 2 188 mots

  Arêtes et écailles sont rejetées sous forme de pelote. Solitaire et territorial, le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) défend sa zone de rivière contre ses congénères. Au printemps, le mâle cherche à attirer une femelle par des cris, des poursuites et des offrandes. Une fois formé, le couple commence à creuser dans la berge un couloir d'environ 70 centimètres aboutissant à une chambre où seront déposées deux à trois pontes par an, entre mi-avril et août.

• BOROTRA JEAN (1898-1994)

  • Écrit par Eric CACHELOT
  • 2 549 mots
  • 1 média

  Adepte de la pelote qu'il pratique avec bonheur dès son plus jeune âge — Pays basque oblige ! —, celui que ses pairs allaient surnommer le « Basque bondissant » ne découvre le tennis qu'à douze ans, alors qu'il passe ses vacances d'été dans une famille anglaise. Mais c'est seulement après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il se bat comme engagé volontaire, qu'il s'illustre sur les courts.

• HYÈNE

  • Écrit par Marie-Claude BOMSEL
  • 3 603 mots
  • 1 média

  Elles jouent le rôle d'éboueurs naturels, ne laissant de leurs proies que les cornes et les sabots ainsi que les poils régurgités sous forme de pelote. Les hyènes sont aussi de redoutables prédateurs. Elles chassent la nuit, généralement en clans, antilopes et zèbres, s'attaquant même aux buffles, aux lions et aux éléphants blessés ou âgés. Malgré leur étrange allure, elles sont rapides et endurantes, pouvant maintenir une vitesse de 50 à 60 km/h pendant près de quinze minutes.

• DANSES D'ÉGLISE

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 4 863 mots

  Au xviiie siècle, les chanoines du chapitre d'Auxerre avaient l'habitude de danser une ronde après avoir joué à la pelote (ludum pilae). Le Mercure de France (mai 1726) nous apprend qu'il s'agissait d'une sorte de branle. On peut appliquer à une telle ronde la définition que Gaston Paris donne de la carole profane : « une danse aux chansons où l'on se tient par la main ».