Penchant

"penchant" dans l'encyclopédie

• CRATINOS (520-env. 423 av. J.-C.)

  • Écrit par Alain LABROUSSE
  • 852 mots

  Dans La Cruche, qui l'emporta sur Les Nuées d'Aristophane et obtint le premier prix lors du concours dramatique athénien de ~ 423, Cratinos exploita plaisamment son propre penchant à l'abus d'alcool (caricaturé l'année précédente dans Les Chevaliers d'Aristophane), en montrant son « épouse » Comédia se plaignant de la liaison de l'auteur avec son oisive maîtresse, l'Ivresse.

• KUBIN ALFRED (1877-1959)

  • Écrit par Gérard LEGRAND
  • 1 418 mots

  ) ou vers la gravure originale (L'Homme, vers 1905), où son penchant pour le fantastique et même un certain mysticisme se donnent libre cours.

• CONTAMINE PHILIPPE (1932-2022)

  • Écrit par Xavier HÉLARY
  • 4 335 mots

  S’il avait d’abord un penchant pour l’histoire quantitative (il notait l’importance de « peser les phénomènes »), Philippe Contamine a ensuite volontiers pratiqué l’approche biographique, en reconstituant la vie de divers chevaliers, célèbres ou méconnus, puis en se penchant sur deux figures majeures de l’histoire de France du xve siècle : Jeanne d’Arc.

• VERGNIAUD PIERRE (1753-1793)

  • Écrit par Roger DUFRAISSE
  • 1 519 mots

  Après être devenu républicain à la faveur de ses études sur l'Antiquité romaine, il montre autant d'éloquence naturelle que peu d'expérience politique ou de penchant pour l'action : les Girondins trouvent en lui un brillant interprète, non un chef véritable. D'un patriotisme à toute épreuve, il réclame, dès octobre 1791, la destitution des fonctionnaires et des poursuites contre les officiers ayant émigré.

• FEYDER JACQUES FRÉDÉRIX dit JACQUES (1888-1948)

  • Écrit par Jean-Louis COMOLLI
  • 1 746 mots

  Après l'interruption d'un an de guerre (dans l'armée belge), il revient au cinéma et, en 1920-1921, réalise L'Atlantide, film assez médiocre, mais qui lui vaut immédiatement la célébrité grâce à la popularité du roman de Pierre Benoit ; puis plusieurs films dont le succès est moindre, notamment Crainquebille (1922), qui vaut surtout par des descriptions assez belles des faubourgs parisiens, et Thérèse Raquin (réalisé en Allemagne en 1928), où s'affirme son penchant pour le naturalisme à la Zola.