Pensers
- Nom masculin pluriel
Définition
- manières de penser
- (vieilli) facultés de penser
"pensers" dans l'encyclopédie
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PENSÉE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 45 668 mots
- 1 média
« Penser » a, dans notre vocabulaire courant, des sens multiples. Mais les pensées sont avant tout des états mentaux, doués de contenus, avant d'être les produits d'une activité réflexive de l'esprit. Une théorie de la pensée doit d'abord s'appuyer sur une conception du mental. Les pensées ont des contenus « intentionnels » qui sont susceptibles d'être vrais ou faux.
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LA PENSÉE DU ROMAN (T. Pavel)
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 5 308 mots
Professeur de littérature française et comparée à l'université de Chicago, Thomas Pavel a publié des essais qui ont fait date, notamment L'Univers de la fiction (1988) et L'Art de l'éloignement (1996). Avec La Pensée du roman (2003), il ne met pas en œuvre une autre histoire littéraire, sociale ou technique du roman, bien que ces dimensions soient mobilisées ponctuellement.
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MOYEN ÂGE La pensée médiévale
- Écrit par Alain de LIBERA
- 122 160 mots
Une histoire de la pensée du Moyen Âge ne se réduit pas à une histoire de la philosophie médiévale. Il y a à cela divers motifs. Le premier et le plus évident est que la pensée du Moyen Âge est, pour une large part, le fait de théologiens réfléchissant sur leur foi « sous le toit de l'Église ». Le deuxième est que la philosophie n'est qu'un des modes de la pensée, une manière assurément singulière de se rapporter au monde à travers une histoire spécifique aux allures tempérées par ce qui, dans son champ propre, fait pour elle époque ; à travers un langage aussi, aux couches multiples et aux ressources techniques plus ou moins strictement définies par un lexique et des règles de maniement.
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CHINOISE (CIVILISATION) La pensée chinoise
- Écrit par Claude GRÉGORY
- 18 864 mots
- 3 médias
Depuis des temps qui se perdent aux origines légendaires, la mentalité chinoise est soutenue et sous-tendue par ce que l'on peut, faute de mieux, appeler une doctrine.Doctrine forte et profonde qui justifie l'histoire entière de la Chine, mais sans laquelle un monde s'écroule pour ne laisser subsister qu'une poussière de faits dans un désordre inexplicable.
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LES LOIS DE LA PENSÉE (G. Boole)
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 037 mots
Le mathématicien britannique Georges Boole (1815-1864) est le fondateur de la logique symbolique moderne. Autodidacte sans aucun titre universitaire, il soutient que la logique doit être rattachée aux mathématiques et non à la philosophie. En 1854, il publie l'exposé abouti de ses idées dans un traité dont le titre complet est significatif : Une exploration des lois de la pensée sur lesquelles sont fondées les théories mathématiques de la logique et des probabilités (An investigation into the Laws of thought, on which are Founded the Mathematical Theories of Logic and Probabilities).