Penseuse
- Nom féminin singulier
Définition
- (peu utilisé) personne qui réfléchit
- personne dont la pensée a valeur d'exemple ou exerce une grande influence
Expressions autour de ce mot
- libre- penseuse : celle qui ne croit qu'à la raison, et s'oppose à tout dogme religieux établi
"penseuse" dans l'encyclopédie
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YVES BONNEFOY PENSEUR DE L'IMAGE (P. Née)
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 5 436 mots
Patrick Née s'est constitué une solide autorité dans le domaine des études sur Yves Bonnefoy – certainement le poète vivant qui suscite le plus de travaux universitaires en langue française – avec la publication coup sur coup de quatre ouvrages : Poétique du lieu dans l'œuvre d'Yves Bonnefoy ou Moïse sauvé (P.U.F., Paris, 1999), Rhétorique profonde d'Yves Bonnefoy (Hermann, Paris, 2004), Zeuxis auto-analyste.
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BRÉBIETTE ou BRÉBIELLE PIERRE (1598-env. 1650)
- Écrit par Michel MELOT
- 2 392 mots
Il semble donc avoir vécu la vie de bohème libre penseuse de l'époque de Ragueneau et de Cyrano de Bergerac, ce qui explique une imagination et une sensualité assez exceptionnelles à l'époque de Descartes et de Vincent de Paul. Le personnage de Brébiette a été très certainement hors du commun, comme l'œuvre qu'il nous a laissée. Un recueil de soixante-quinze de ses estampes fut publié en 1638, avec un autoportrait, par son ami, l'éditeur Quesnel.
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GERMAINE DE STAËL, DEUX CENTS ANS APRÈS
- Écrit par Laura BROCCARDO
- 7 717 mots
La liberté de penser L’intérêt pour Germaine de Staël penseuse politique, sortie de l’ombre de la salonnière et de la femme de lettres vers les années 1970, continue de nourrir la critique. Son libéralisme, élaboré grâce à l’émulation d’idées au sein du Groupe de Coppet – le cercle d’écrivains et de penseurs regroupés autour d’elle pendant son exil en Suisse –, appelle un incessant travail de redéfinition : la biographie politique de Biancamaria Fontana, Germaine de Staël.
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ROHMER ÉRIC (1920-2010)
- Écrit par Joël MAGNY
- 14 492 mots
Autour d'une longue discussion sur le « pari de Pascal » qui occupe le centre du film, se jouent trois affrontements : entre le marxisme scientifique et déterministe de Vidal et le catholicisme du narrateur (fondé sur le rôle de la providence, de la grâce et du libre arbitre), entre deux conceptions de la liberté, de la fidélité et du plaisir (celle de la « libre-penseuse » Maud s'opposant à celle, plus rigide et contradictoire, du narrateur), enfin entre la volonté de ce dernier de rester fidèle à sa décision d'épouser Françoise et la tentation de céder à Maud qui l'attire.