Pentasyllabique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- ayant cinq syllabes
"pentasyllabique" dans l'encyclopédie
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BAN GU [PAN KOU] (32-92)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 1 654 mots
Ce titre de gloire ne doit pas faire oublier la participation probable de Ban Gu à la compilation du Baihu tong, les actes d'un célèbre débat académique de 79, ni surtout sa place dans l'histoire de la poésie : Ban Gu est l'auteur de plusieurs « récitatifs » (fu), dont le célèbre Fu des deux capitales (Liangdufu), et l'un des premiers lettrés à avoir adopté le mètre pentasyllabique, d'origine populaire.
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YUEFU [YUE-FOU]
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 6 798 mots
Sous les dynasties du Sud, la majorité des yuefu se coulent dans les limites étroites d'un quatrain pentasyllabique : cette forme fixe est une nouvelle conquête de grande importance, qui prépare l'épanouissement sous les Tang du fameux quatrain dit « vers brisés » (jueju).
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CAO ZHI [TS'AO TCHE] (192-232)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 7 614 mots
Il ne doit pas seulement à ces devanciers des motifs et des formules, mais aussi le mètre pentasyllabique, dont il est, à l'avènement de sa longue royauté, le premier grand maître. L'inspiration du poète et le langage poétique qui lui viennent de la tradition se trouvant ainsi définis, il reste encore beaucoup à faire. Depuis peu, la critique s'intéresse aux particularités de leur combinaison.
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JIAN'AN [KIEN-NGAN] LES SEPT POÈTES DE LA PÉRIODE (196-220)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 9 008 mots
Cette expansion du champ de la poésie est favorisée par la vogue d'un nouveau moyen d'expression, le vers pentasyllabique, dont le lent essor au cours de la dynastie des Han débouche alors sur une consécration triomphale ; il devient, grâce aux Cao et à leurs protégés, le mètre poétique par excellence. Sous sa forme ancienne (guti shi), il est promis pour plusieurs siècles à un règne sans partage.
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LYRISME
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Jean-Pierre DIÉNY, Jean-Michel MAULPOIX, Vincent MONTEIL et René SIEFFERT
- 59 001 mots
- 2 médias
Mais en gagnant la faveur des lettrés, les genres populaires tendent à perdre leur originalité, sinon formelle, du moins thématique : lorsque la poésie pentasyllabique, à la fin des Han, eut obtenu sa consécration, elle échangea ses sujets avec le fu, le vieux « récitatif » ; sous les Song, le ci libertin se mit à traiter les thèmes plus graves du shi.