Per os
Définition
- par la bouche
"per os" dans l'encyclopédie
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OUABAÏNE
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 2 457 mots
Étant très rapidement hydrolysée dans le tube digestif, elle est peu active par voie buccale (per os) ; on l'administre donc surtout par voies intraveineuse et rectale. Plus toxique que la digitaline, c'est un meilleur tonicardiaque, très utile en cas d'urgence. Indirectement, c'est aussi un diurétique, car elle améliore la circulation cardiaque et produit une vasodilatation rénale.
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PUVATHÉRAPIE
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 3 121 mots
La puvathérapie est une méthode thérapeutique qui associe un médicament photosensibilisant (de la série des Psoralènes) administré per os et l'irradiation des lésions cutanées à traiter par les ultraviolets longs (U.V.A.). La comparaison de l'efficacité de chacun des Psoralènes utilisés ne fait pas ressortir de supériorité bien nette de l'un ou de l'autre d'entre eux.
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DIURÈSE
- Écrit par Henri SCHMITT
- 17 798 mots
- 2 médias
Actives per os, les benzothiadiazines déclenchent une diurèse sodique, chlorurée, potassique, légèrement bicarbonatée. Les urines sont faiblement alcalines. Les benzothiadiazines sont actives en acidose et en alcalose. Leur lieu d'action fut d'abord placé au niveau du tubule proximal, mais de nouvelles recherches l'ont situé au niveau du segment de dilution.
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TOXICOLOGIE
- Écrit par René TRUHAUT
- 27 507 mots
50 per os chez le rat de l'ordre de 125 mg/kg), c'est, en revanche, l'isomère β qui tient de loin la tête du point de vue de la toxicité à long terme, par suite de sa rétention dans le rein, le cerveau, le foie et les réserves lipidiques. Alors qu'il est pratiquement impossible de tuer un rat en lui administrant une dose unique de cet isomère (D.L.
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MYCOSES
- Écrit par Patrick JOLY, Gabriel SEGRETAIN et Encyclopædia Universalis
- 38 487 mots
Maintenant, la simple absorption de comprimés de griséofulvine per os arrête complètement le développement des champignons dans les poils et les squames et permet ainsi une guérison facile. On lui préfère souvent, aujourd'hui, les médicaments de la classe des imidazoles, dont l'éventail d'activité est plus large, des candidoses aux dermatophytes en passant par certaines bactéries à Gram positif.