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Perlocutoire

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en linguistique, qualifie l'effet d'un acte du langage sans en être une conséquence nécessaire

Synonyme

  1. perlocutionnaire

"perlocutoire" dans l'encyclopédie

  • DISCOURS

    • Écrit par Barbara CASSIN
    • 2 095 mots

    Benveniste, Problèmes de linguistique générale), et analyse, avec Austin par exemple, les divers actes (locutoire, illocutoire, perlocutoire) qu'accomplit un discours. La psychanalyse et la sociologie font aujourd'hui porter sur tout discours l'éclairage efficace de l'inconscient ou de l'idéologie. Plus généralement, avec la prééminence du modèle linguistique, le discours est, par opposition à une parole commentée ou sacralisée, un objet de science et de critique et le « champ du discours » devient le thème de nombreuses recherches actuelles.

  • ACTES DE LANGAGE

    • Écrit par Catherine FUCHS
    • 8 172 mots

    Enfin, l'acte perlocutoire est caractérisé en termes d'effets que l'énonciateur vise à produire sur son interlocuteur grâce à l'énoncé : le convaincre, l'émouvoir, l'intimider... Contrairement aux deux précédents types d'actes, les actes perlocutoires ne sont pas strictement linguistiques : on peut obtenir un effet perlocutoire par un comportement gestuel non verbal.

  • AUSTIN JOHN LANGSHAW (1911-1960)

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 5 097 mots

    ) ; perlocutoire, en ce qu'au moyen de l'acte illocutoire il peut par exemple agir sur autrui (ordre, prière, etc.). Austin s'est attaché ensuite à distinguer parmi les actes illocutoires ceux qui ont force « expositive » (affirmer, décrire, reporter, témoigner, raconter), ou « commissive » (promettre, parier, consacrer), ou « verdictive » (prononcer un diagnostic), ou « behabitive » (s'excuser, remercier, injurier).

  • LANGAGE (FONCTIONS DU)

    • Écrit par Catherine FUCHS
    • 8 311 mots

    ) ainsi que de la valeur de l'acte perlocutoire auquel correspond l'énoncé (c'est-à-dire du type d'effet que l'émetteur entend produire sur le récepteur grâce à l'énoncé : émotion, intimidation, agacement, admiration, etc.). De son côté, la dimension représentationnelle du langage connaît également des adeptes tout au long du xxe siècle. Le courant dit « psychomécanique » du linguiste Gustave Guillaume, à qui l'on doit Langage et science du langage (1964, recueil posthume d'articles parus entre 1933 et 1958), en est un exemple.

  • LINGUISTIQUE Théories

    • Écrit par Catherine FUCHS
    • 42 416 mots
    • 1 média

    ) et perlocutoire (convaincre, intimider...). D'où aussi la théorie de la présupposition et de l'implicitation du sens. À la suite du philosophe anglais Paul Grice (1913-1988) et du sociolinguiste américain Erving Goffman (1922-1982), les travaux pragmatiques se sont très vite orientés vers l'étude des interactions communicatives, c'est-à-dire des principes qui régissent les échanges entre interlocuteurs, par exemple dans les dialogues ou les conversations.

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