Peroxyde

"peroxyde" dans l'encyclopédie

• RADICAUX LIBRES

  • Écrit par Béatrice DESCAMPS-LATSCHA
  • 6 812 mots
  • 2 médias

  -2 et donner ainsi naissance au peroxyde d'hydrogène (ou eau oxygénée, H2O2). Cette réaction, appelée dismutation, peut se réaliser de façon spontanée mais, dans les organismes vivants, elle se produit essentiellement sous l'influence de la catalyse enzymatique de la superoxyde dismutase. Le peroxyde d'hydrogène ne possède pas d'électrons célibataires et n'est donc pas à proprement parler un radical libre, mais en présence de fer il peut se décomposer et donner naissance à un radical hydroxyle OH.

• PLEXIGLAS

  • Écrit par Stanislas de CHAWLOWSKI
  • 1 351 mots

  Celui-ci est polymérisé par chauffage à l'autoclave pendant plusieurs heures, sous une pression de 0,8 mégapascals et à une température de 60 0C, en présence de peroxyde de benzoyle, agissant comme accélérateur de polymérisation. Cette réaction se fait par ouverture des doubles liaisons. Le méthacrylate polymérisé est une substance thermoplastique qui se présente en feuilles ou en poudre.

• BARYUM

  • Écrit par Bernard CARTON
  • 1 813 mots

  Industriellement, on prépare le baryum par électrolyse de son chlorure fondu sur cathode de mercure ou par réduction au four électrique d'un mélange de monoxyde et de peroxyde par l'aluminium dans le vide. Les composés volatils du baryum communiquent à la flamme une couleur vert-jaune caractéristique, d'où l'emploi du nitrate et du chlorate dans les feux d'artifice et les fusées éclairantes.

• ACNÉ ROSACÉE

  • Écrit par Pierre de GRACIANSKY
  • 2 080 mots

  Le traitement local fait appel au peroxyde de benzoyle (ou au métronidazole), associé à un traitement général antibiotique à petites doses, dont le mécanisme d'action demeure obscur. L'électrocoagulation fine des télangiectasies, et surtout un traitement étiologique, lorsqu'on possède des indications précises, permettent de guérir la plupart des patients.

• EISNER THOMAS (1929-2011)

  • Écrit par Kara ROGERS
  • 2 484 mots

  Il découvre également que l'abdomen du bombardier abrite deux chambres de stockage, contenant respectivement du peroxyde d'oxygène (eau oxygénée) et de l'hydroquinone. Mises en contact, ces deux substances provoquent une réaction explosive permettant leur expulsion vers l'adversaire, accompagnée d'une détonation caractéristique. Eisner constate aussi que d'autres insectes produisent des substances chimiques qu'ils utilisent pour se défendre, tel le papillon Utetheisa ornatrix, dont le mâle transfère à la femelle pendant l'accouplement des substances toxiques qui la protègeront des araignées.