Persécutrice
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui persécute
Employé comme nom
- celle qui inflige des persécutions, bourreau, tortionnaire
"persécutrice" dans l'encyclopédie
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AUGUST SANDER. PERSÉCUTÉS / PERSÉCUTEURS, DES HOMMES DU XXe SIÈCLE (exposition)
- Écrit par Hervé LE GOFF
- 5 592 mots
En circonscrivant l’exposition August Sander. Persécutés / persécuteurs, des Hommes du xxe siècle (8 mars-15 novembre 2018) aux victimes et aux acteurs des persécutions nazies, le Mémorial de la Shoah apporte un éclairage inédit à la production photographique d’August Sander et de son fils Erich au cours du Troisième Reich. La scénographie qui s’ouvre sur une présentation historique de la présence juive à Cologne, du ive siècle aux derniers convois de déportation du printemps 1945, maintient le fil rouge de l’existence de la famille du photographe, de son ancrage social et politique dans la ville.
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PERSÉCUTION
- Écrit par Georges TORRIS
- 22 860 mots
Gabel insiste sur cette tendance homogénéisante de la persécution, qui explique la vocation persécutrice des contextes totalitaires, qui est à rapprocher du misonéisme du fanatique (G. Iconomacos) et de l'hétérophobie (G. Bouthoul), et qui, en tant que réifiante et dédialectisante, est une forme de la « fausse conscience » qu'on retrouve aussi bien à l'origine des idéologies que dans la mentalité des psychotiques (identification, « manichéisme », perception unidimensionnelle, essentialisation arbitraire, antihistoricisme).
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KLEIN MELANIE (1882-1960)
- Écrit par Jean-Bertrand PONTALIS
- 12 241 mots
- 1 média
Elles se caractérisent par des angoisses intenses (persécutrice : destruction par le mauvais objet ; dépressive : danger de détruire et de perdre la mère du fait de sa propre hostilité) et des modes de défense spécifiques. La position dépressive – le fait de la surmonter et d'abord de la vivre –, en tant qu'elle suppose l'instauration d'un objet total susceptible d'être introjecté, joue un rôle décisif dans la dialectique des bons et des mauvais objets, partant, dans le développement du moi.
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FÉMINISME Le féminisme des années 1970 dans l'édition et la littérature
- Écrit par Brigitte LEGARS
- 33 983 mots
- 6 médias
En effet, si dans la fonction maternelle une femme peut ressentir, en tant qu'individu, le risque d'un clivage opéré sur son corps et d'une perte d'identité, si la maternité ne dit pas le tout de la féminité, cette dernière sera renvoyée, par un principe d'exclusion, à l'espace négatif de la sorcière : solitaire, mutique, asociale, improductive, repliée sur une féminité en absence, confrontée à l'image persécutrice de sa propre mère, une telle femme sera projetée dans un processus de déconstruction de type psychotique, que souvent l'écriture, ce « garde-fou » (Lara Jefferson, Folle entre les folles), ne suffira pas à détourner ou à objectiver.