Perverse
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui éprouve du plaisir à faire le mal, dépravée
- qui montre de la perversité
- indirecte et fâcheuse, ne correspondant pas à ce qui était prévu ("cause perverse ")
- atteinte de perversion, déviation pathologique du comportement, en particulier du comportement sexuel
Employé comme nom
- celle qui éprouve du plaisir à faire le mal
- personne atteinte de perversion, déviation pathologique du comportement, en particulier du comportement sexuel
"perverse" dans l'encyclopédie
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COPROPHAGIE, psychopathologie
- Écrit par Georges TORRIS
- 1 519 mots
) pour désigner une conduite perverse qui se rencontre dans des circonstances assez diverses, mais se rattache toujours à l'analité. Elle est considérée comme normale chez le petit enfant au stade sadique-anal (de deux à quatre ans) ; chez le sujet plus âgé, elle suppose des états d'arrêt ou de régression psychique profonds (idiotie, dernier stade de la schizophrénie et de la démence) ; on la rencontre aussi dans le gâtisme.
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CHASE JAMES HADLEY (1906-1985)
- Écrit par Michel LEBRUN
- 2 576 mots
Véritable mante religieuse, perverse, cupide et destructrice, celle-ci le conduira à sa perte après avoir fait de lui un criminel. En raison de la structure et du rythme cinématographiques du récit, le lecteur, matraqué par l'action violente, les personnages sordides, les hécatombes sanglantes, ne peut que s'identifier, le temps du roman, au « héros » manipulé et poussé inéluctablement à la mort brutale.
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GORDON RUTH (1896-1985)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 2 852 mots
Le réalisateur utilise merveilleusement la vieille dame, malicieuse et perverse, qui initie Mia Farrow au culte de Satan. Ruth Gordon obtint l'oscar du meilleur second rôle pour ce personnage de « sorcière » échappé des nouvelles d'Isaac B. Singer. Sur cette lancée, elle tourna un film d'humour noir, Whatever Happened to Aunt Alice, de Lee Katzin, et surtout Where's Poppa (1970) de Carl Reiner.
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LECLERC GINETTE (1912-1992)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 3 174 mots
- 1 média
Léonide Moguy lui permet d'extérioriser ses dons dramatiques en lui confiant la création d'une fille révoltée et perverse dans Prison sans barreaux, puis d'une superbe Flamande dans L'Empreinte du dieu. Entre ces deux films, elle a incarné La Femme du boulanger et, en même temps, idéalisé ce personnage furtif, silencieux et secret. Sa rencontre avec la Denise du Corbeau marque sans doute l'apogée de sa carrière, mais précipite aussi son déclin.
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USTINOV PETER (1921-2004)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 3 194 mots
Il poursuit sa carrière à l'écran et trouve un « double » sous les traits du détective Hercule Poirot, qu'il interprète de façon très « suave », au sens anglais du terme – autrement dit, malicieusement perverse. De grandes vedettes l'accompagnent dans son périple, telle Bette Davis dans Mort sur le Nil (J. Guillermin, 1978), ou encore des comédiens shakespeariens comme James Mason et Maggie Smith dans Meurtre au soleil (G.