Pestilence
- Nom féminin singulier
Définition
- odeur nauséabonde
- (vieilli) maladie contagieuse ou doctrine pernicieuse
"pestilence" dans l'encyclopédie
-
HIPPOCRATE DE COS (460-env. 370 av. J.-C.)
- Écrit par Jacques JOUANNA
- 37 697 mots
- 1 média
À l'occasion de cette pestilence, qui ne se confond pas avec la célèbre pestilence d'Athènes décrite par Thucydide, mais lui est postérieure, il aurait envoyé l'un de ses fils, Dracon, en Hellespont et l'autre, Thessalos, en Macédoine, avant d'aller porter secours aux populations jusqu'à Athènes, en passant par la Doride, la Phocide et la Béotie. C'est peut-être au cours de ce voyage, où il fit un sacrifice dans le sanctuaire de Delphes, que les Amphictyons renouvelèrent, en les inscrivant sur une stèle dans le sanctuaire, les privilèges religieux accordés aux Asclépiades de Cos depuis la première guerre sacrée.
-
ÉPIDÉMIES ET PANDÉMIES
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET, Georges DUBY, Gabriel GACHELIN, Jean-Louis MIÈGE et Encyclopædia Universalis
- 114 663 mots
- 15 médias
» S'agissait-il alors d'une nouvelle attaque de la maladie qui avait ravagé le pays un siècle plus tôt ? En 547, en effet, une « pestilence » (la peste de Justinien ?) avait atteint jusqu'au roi Maelgwen et la chronique galloise rapporte : « Il mourut de la peste jaune dans l'église de Llanrhos. » Une autre chronique dit : « Saint Teilo reçut la charge de la paroisse de Llandaff, où il ne resta pas longtemps en raison de la pestilence qui détruisit bientôt toute la nation.
-
BLAKE WILLIAM (1757-1827)
- Écrit par Claude DOUBINSKY et Régine LUSSAN
- 30 054 mots
- 6 médias
Dans la section des « Proverbes de l'Enfer », d'une frappe étonnamment incisive, se dessinent quelques thèmes essentiels : a) Toute vitalité est sacrée, et la répression de l'instinct en entraîne la perversion : « Celui qui désire mais n'agit pas engendre la pestilence. » « Mieux vaut étouffer un enfant au berceau que de nourrir des désirs non agis.