Petit-cousin

"petit-cousin" dans l'encyclopédie

• EMS DÉPÊCHE D' (1870)

  • Écrit par Louis DUPEUX
  • 1 705 mots

  Le gouvernement provisoire espagnol du général Prim avait offert la couronne d'Espagne à Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, petit-cousin du roi de Prusse. Léopold, longtemps hésitant, accepte, sur les instances de Bismarck, et obtient l'accord du roi Guillaume Ier, chef de la famille. Le 3 juillet 1870, la nouvelle éclate à Paris où elle apparaît comme une provocation et une menace d'encerclement.

• RAMOS FIDEL (1928-2022)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 830 mots

  En 1972, le président Ferdinand Marcos, dont il est le petit cousin, le nomme à la tête de la police nationale. Lorsque Marcos impose la loi martiale la même année, Ramos est chargé de la faire appliquer. Ses hommes arrêtent alors des milliers de dissidents politiques. En 1981, Ramos devient chef d'état-major adjoint de l'armée. L'élection présidentielle de 1986 proclame la victoire de Marcos malgré les allégations de fraude généralisée.

• ROUX DOMINIQUE DE (1935-1977)

  • Écrit par Claude-Henry du BORD
  • 4 604 mots

  De ce gentilhomme issu d'une vieille famille d'origine languedocienne, Salah Stétié écrit : « Arrière-petit-neveu de Stendhal et de Gobineau, petit cousin de Barbey d'Aurevilly, et fils sans aucun doute de Paul Morand et de Montherlant, il était à l'évidence tout cela. » Cette généalogie imaginaire restitue fidèlement l'esprit de cet homme insaisissable pour qui la littérature n'est pas seulement une histoire de livres mais la totalité de la vie.

• BEN ARAFA MOHAMMED (1890-1976)

  • Écrit par Magali MORSY
  • 4 916 mots

  On ne trouva guère que ce lettré de Fès, homme déjà âgé, petit-cousin de Mohammed V et petit-fils du sultan Moulay Hassan. Respecté et respectable, il avait la vertu requise : l'absence de toute envergure. Le coup projeté ayant échoué, le candidat désigné fut renvoyé à sa modeste retraite. Sous le général Guillaume, successeur du maréchal Juin, la tension entre le mouvement nationaliste et le parti colonial avec ses collaborateurs marocains s'aggrava.

• LE THÉÂTRE DE SABBATH (P. Roth)

  • Écrit par André BLEIKASTEN
  • 6 996 mots

  Bouffon rétif à tout ordre moral, Sabbath est un arrière-petit-cousin de Falstaff et du Neveu de Rameau. Humain, trop humain, mais irréductiblement lui-même et roi de ses douleurs jusque dans l'abjection : un de ces monstres magnifiques et pitoyables comme ont su en créer Shakespeare, Diderot ou Dostoïevski.