Phénoménotechnique
- Nom féminin singulier
Définition
- néologisme créé à partir de la forme "phénoménologique" le terme décrit l'extension possible de la description des phénomènes naturels par les diverses techniques modernes
"phénoménotechnique" dans l'encyclopédie
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ARRHENIUS SVANTE (1859-1927)
- Écrit par Jacques GUILLERME
- 10 095 mots
- 1 média
Elle ressortit directement à une pensée phénoménotechnique, où, selon Bachelard, « aucun phénomène n'apparaît naturellement, aucun phénomène n'est de premier aspect, aucun n'est donné. Il faut le constituer et en lire les caractères indirectement avec une conscience toujours éveillée de l'interprétation instrumentale et théorique, sans que jamais l'esprit ne se divise en pensée expérimentale pure et théorie pure ».
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BACHELARD GASTON (1884-1962)
- Écrit par Jean-Jacques WUNENBURGER
- 19 129 mots
- 1 média
Ceux-ci n’en restent pas moins le fruit d'une « phénoménotechnique » (1931), qui désigne la construction expérimentale du phénomène que l'on cherche à expliquer. De plus en plus, Bachelard soutient que cette dialectique externe entre théorie et expérience, ne dispense pas d’une dialectique interne entre les concepts eux-mêmes jusqu’à parfois solliciter la puissance de la contradiction, par recours à un anti-concept.
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ERREUR
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 26 805 mots
- 2 médias
Si une telle reconstitution se révèle possible, le « phénoménotechnique » se substitue au « phénoménologique » ; et l'on agit plus aisément sur la production des phénomènes et sur les conditions de l'expérience. Mais ce n'est pas toujours réalisable, quand l'objet en question est un vivant, ou encore l'univers pris comme un tout. En un mot, reproduire des phénomènes et les tester par expérience et, par là, mettre à l'épreuve des hypothèses ou des conjectures n'est une opération ni simple ni même toujours réalisable à une époque donnée.
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CHIMIE Histoire
- Écrit par Élisabeth GORDON, Jacques GUILLERME et Raymond MAUREL
- 61 533 mots
- 7 médias
Le développement de la chimie s'est articulé autour d'un retournement principiel, le renoncement aux injonctions des simplicités « naturelles » constitutives de l'apparence, au profit de simplicités artificielles d'essence phénoménotechnique. C'est au xviiie siècle que s'amorce décisivement cette mutation dans l'étude difficile des gaz et dans l'interprétation des phénomènes de combustion.
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STRUCTURALISME
- Écrit par Jean-Louis CHISS, Michel IZARD et Christian PUECH
- 132 321 mots
- 2 médias
Le structuralisme n'est pas une école de pensée facilement identifiable. À la fin des années 1950, la référence au concept de structure est générale dans le champ des sciences humaines, et trois colloques aux titres évocateurs attestent à la fois de cette généralisation de la notion, de sa dispersion... et de son imprécision : en 1959, Sens et usages du terme structure (R.