Phénotypique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en biochimie, relatif au phénotype, ensemble des caractères apparents d'un individu, correspondant à une réalisation du génotype
"phénotypique" dans l'encyclopédie
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PHÉNOTYPE
- Écrit par Jean GÉNERMONT
- 24 104 mots
- 1 média
Les croisements entre individus d'une même espèce engendrent toujours des êtres de cette espèce : les caractères spécifiques, c'est-à-dire ceux qui permettent de reconnaître qu'un individu appartient à une certaine espèce, sont donc héréditaires. De même, à l'intérieur d'une espèce, les individus apparentés se ressemblent plus entre eux que des individus quelconques : les différences, même minimes, qui définissent la variation intraspécifique sont, au moins en partie, transmises des parents aux enfants.
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GÉNOTYPE / PHÉNOTYPE, notion de
- Écrit par Thomas HEAMS
- 7 577 mots
La distinction entre génotype et phénotype remonte au début du xxe siècle. Elle a été introduite par le généticien et botaniste danois Wilhelm Johannsen en 1909, qui avait d'ailleurs forgé le mot « gène » la même année. Le phénotype représente un caractère observable (les yeux bleus, par exemple), dans une cellule ou un organisme, et le génotype désigne la constitution génétique à l'origine du phénotype.
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ÉCOTYPE
- Écrit par Robert GORENFLOT
- 2 814 mots
La mise en évidence des écotypes doit tenir compte de l'accommodation, réaction non héréditaire concernant la plasticité phénotypique. Reconnaître, entre les individus de deux stations, des solutions de continuité dans la variation n'autorise pas à définir deux écotypes, cette discontinuité pouvant être en rapport avec l'influence de conditions stationnelles différentes sur un même génotype.
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CYTOMÉTRIE EN FLUX
- Écrit par José PIERREZ et Xavier RONOT
- 5 929 mots
Les cellules nécessitant leur ancrage à des supports biologiques ou artificiels pour maintenir leur viabilité et préserver leur identité phénotypique n'ont pas suffisamment bénéficié de l'apport de la cytométrie en flux, dont les contraintes techniques (qu'elles soient instrumentales ou liées à la préparation de l'échantillon) ne permettent pas de conserver l'environnement dans lequel évoluent les cellules.
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L'HÉRITIER PHILIPPE (1906-1994)
- Écrit par Laurent LOISON
- 7 561 mots
- 1 média
De manière inattendue, en 1937, L’Héritier observa que certaines souches étaient tuées par ce traitement, que ce trait phénotypique était héréditaire, et que sa transmission ne suivait absolument pas les lois de Mendel. Teissier fut extrêmement gêné par cette anomalie, L’Héritier fut au contraire enthousiaste. Peu de temps après, il était nommé maître de conférences à l’université de Strasbourg, où il emmena avec lui les souches de drosophiles « sensibles » au CO2 (en 1938, il pensait qu’il s’agissait d’une propriété remarquable, qui ne concernait que quelques rares souches).