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Phénytoïne

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en chimie, dérivé de l'hydantoïne

"phénytoïne" dans l'encyclopédie

  • MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES

    • Écrit par Chantal GUÉNIOT
    • 14 903 mots

    Des neurologues de l'université de Floride ont comparé un antiépileptique dérivé de la phénytoïne à son générique (Neurology, août 2001) et ont constaté que le générique avait une biodisponibilité inférieure de 13 p. 100 au médicament princeps lorsqu'il était pris au cours d'un repas. Ils ont calculé que, si l'on remplaçait le médicament princeps par son générique, 46 p.

  • DÉTOXICATION

    • Écrit par Jean-Paul LEROUX
    • 15 261 mots
    • 4 médias

    De nombreux exemples d'interactions de ces deux types sont connus : ainsi la cimétidine, utilisée dans le traitement des ulcères gastriques, présente une forte affinité pour certains cytochromes P-450 et inhibe le métabolisme de nombreux autres médicaments, celui de la phénytoïne, un antiépileptique, par exemple ; le phénobarbital, puissant inducteur, augmente la vitesse de biotransformation (et donc diminue l'effet) des anticoagulants et des contraceptifs oraux ; l'association, en traitement prolongé de la tuberculose, de la rifampicine (un inducteur) à l' isoniazide, augmente les risques d'activation toxique de ce dernier médicament, et son hépatotoxicité potentielle.

  • TROUBLES DU CONTRÔLE DES IMPULSIONS

    • Écrit par Marc-Antoine CROCQ
    • 16 532 mots

    Des études contrôlées ont montré un effet significatif sur l’agressivité impulsive avec le lithium, ainsi qu’avec des anticonvulsivants comme la phénytoïne, la carbamazépine, l’oxcarbazépine et le valproate. Kleptomanie et pyromanie Les catégories diagnostiques de la kleptomanie et de la pyromanie ont été développées à partir du concept de « monomanie » créé par le psychiatre français Jean-Étienne Esquirol (1772-1840).

  • ÉPILEPSIE

    • Écrit par Henri GASTAUT et François MIKOL
    • 33 903 mots
    • 3 médias

    Avec le développement de l'industrie chimique, on utilisera successivement le bromure de potassium, puissant sédatif, puis les barbituriques, ensuite la phénytoïne (1937), dont la mise au point expérimentale a ouvert la voie à la pharmacologie moderne ; enfin dans les années 1960, la carbamazépine et le valproate de sodium. Antiépileptiques Les antiépileptiques actuels (AE), en nombre croissant, sont de mieux en mieux adaptés aux facteurs impliqués dans l'épileptogenèse (principalement renforcement de l'action du GABA via son métabolisme ou ses récepteurs, ou du rôle des canaux ioniques, principalement les canaux sodiques), mais ils le sont encore insuffisamment pour un ciblage vraiment spécifique.

  • NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie

    • Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON et Henri SCHMITT
    • 75 670 mots
    • 11 médias

    Excitabilité corticale, sous-corticale et noyaux gris centraux Les substances pharmacologiques, phénobarbital, phénytoïne par exemple, diminuent l'excitabilité du cortex, ce qui justifie leur emploi dans le traitement de l'épilepsie. Au niveau des noyaux gris centraux (thalamus, corps strié), certaines substances permettent d'améliorer les troubles de la maladie de Parkinson, causés par des lésions du locus niger (fig.

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