Phalangiste
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- concernant la Phalange espagnole
Employé comme nom
- membre de cette organisation
"phalangiste" dans l'encyclopédie
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SUÁREZ ADOLFO (1932-2014)
- Écrit par Sophie BABY
- 5 677 mots
- 1 média
L’homme de la transition Sa nomination par le roi Juan Carlos Ier fut vivement critiquée : perçu comme un phalangiste de l’ancien régime, il n’était pas l’homme attendu pour mener le pays à la démocratie. Pourtant Suárez, loin d’être un idéologue, était un opportuniste doté d’une grande intuition politique et d’une réelle capacité d’adaptation et de dialogue.
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LE MONARQUE DES OMBRES (J.Cercas) Fiche de lecture
- Écrit par Corinne CRISTINI
- 6 193 mots
Dans cette œuvre, le narrateur s’interroge sur l’un des épisodes survenus à la fin de la guerre civile espagnole : pourquoi l’écrivain phalangiste Rafael Sánchez Mazas fut-il épargné, lors d’une fusillade, par un soldat républicain ? Ce questionnement s’accompagne d’une autre réflexion sur la figure du héros ou de l’antihéros qui imprègne l’ensemble du roman et resurgira dans Le Monarque des ombres.
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PRIMO DE RIVERA JOSÉ ANTONIO (1903-1936)
- Écrit par André DESSENS
- 2 937 mots
Les attentats dont les phalangistes furent victimes le contraignirent à autoriser ses partisans à exercer des représailles (« terrorisme phalangiste »). Aux élections législatives du 16 février 1936, il fut battu, la Phalange mise hors la loi par le gouvernement de front populaire et lui-même incarcéré à Madrid, puis à Alicante (juin 1936). La Phalange comptait alors 75 000 membres.
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RIDRUEJO DIONISIO (1912-1975)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 184 mots
Ami et compagnon fidèle de José Antonio Primo de Rivera, il collabora à la composition de l'hymne phalangiste Cara al sol. Quand éclate la guerre civile, il s'engage dans les troupes nationalistes. Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans la Phalange ; il est directeur général de la Propagande sous le premier gouvernement du général Franco.
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TORRES GONZÁLEZ JUAN JOSÉ (1919-1976)
- Écrit par Augustin AMELLER
- 4 716 mots
Malgré les commandos d'étudiants et d'ouvriers, la coalition de droite prend le pouvoir avec le général Hugo Banzer Suárez ; l'ancien président Pas Estenssoro ainsi que le phalangiste Mario Gutiérrez appuient ce dernier. Torres aura gouverné trois cent dix-huit jours ; il vit ensuite à Buenos Aires, où il représente l'opposition en exil.