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Phallus

  • Nom masculin invariant en nombre

Définition

  1. verge en érection, symbole de la fécondité de la nature dans l'Antiquité
  2. symbole de la différence des sexes, en psychanalyse
  3. en botanique, champignon basidiomycète malodorant

"phallus" dans l'encyclopédie

  • PHALLUS

    • Écrit par Claude CONTÉ, Maurice OLENDER et Moustapha SAFOUAN
    • 31 572 mots

    Objet d'élaborations multiples, le phallus n'apparaît, dans l'Antiquité, ni comme une évidence anatomique ni comme un donné biologique. Né d'une vision physiologique qui prédisposait l'organe viril à devenir une abstraction métaphysique, le phallus grec a pu, jusqu'à nos jours, inspirer de nombreuses allégories. C'est que le phallus a été pensé au cœur d'une biologie aristotélicienne qui considérait, dans une rigoureuse asymétrie face au mâle, la femelle comme étant la matière, un réceptacle passif et une productrice de sperme stérile.

  • DÉNI, psychanalyse

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 4 502 mots

    L'enfant ne doute pas ; il sait que le phallus maternel n'existe pas, mais cependant il conserve la croyance en une sorte de présence mystique, magique, invisible de ce phallus. Freud a écrit à ce propos : « On sait comment ils [les enfants] réagissent aux premières impressions provoquées par le manque de pénis : ils nient ce manque et croient voir malgré tout un membre ; ils jettent un voile sur la contradiction entre observation et préjugé, en allant chercher qu'il est encore petit et qu'il grandira sous peu, et ils en arrivent lentement à cette conclusion d'une grande portée affective : auparavant, en tout cas, il a bien été là et par la suite il a été enlevé.

  • DIFFÉRENCE SEXUELLE (psychanalyse)

    • Écrit par Odile BOMBARDE
    • 7 194 mots

    La castration opérée par la parole paternelle instituant la loi symbolique est le geste qui sépare la mère de l'enfant, et qui châtie l'Autre maternel d'avoir le phallus (l'enfant) et l'enfant d'être le phallus (pour la mère). Ainsi, « c'est en proportion d'un certain renoncement au phallus que le sujet entre en possession de la pluralité des objets qui caractérise le monde humain ».

  • ART DU PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR (Europe)

    • Écrit par Jean-Paul DEMOULE
    • 1 053 mots

    Le Périgord, lui, a laissé des gravures d'animaux (chevaux) et de sexes féminins, ainsi qu'une sculpture en forme de phallus. Enfin, on tend à attribuer à cette période, à partir de certaines datations au carbone 14, une partie des peintures de la célèbre grotte Chauvet, à Vallon-Pont-d'Arc dans l'Ardèche. Contrairement aux périodes ultérieures, on ne peut pas encore distinguer au Paléolithique supérieur de vastes zones géographiques et stylistiques.

  • SATYRES & SILÈNES

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 762 mots
    • 3 médias

    Créatures sylvestres de la mythologie grecque, mi-homme mi-bête, les satyres et les silènes étaient à l'origine représentés sous les traits d'hommes rustres, avec une queue, des oreilles de cheval et un phallus en érection. L'emploi de deux noms a donné naissance à deux explications contradictoires : selon les uns, silène est le terme grec d'Asie Mineure, et satyre le terme grec autochtone, tous deux désignant la même créature mythologique ; d'après les autres, les silènes étaient mi-homme mi-cheval, tandis que les satyres étaient mi-homme mi-bouc.

Recherche alphabétique

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