Pharmacologique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif à la pharmacologie
"pharmacologique" dans l'encyclopédie
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MAGENDIE (F.) ET L'EXPÉRIMENTATION PHARMACOLOGIQUE
- Écrit par François CHAST
- 1 267 mots
François Magendie (1783-1855) est à l'origine de la pratique expérimentale en médecine. Il exploite les principes de la physique et de la chimie comme bases de la compréhension des phénomènes physiologiques, se proposant ainsi de lutter contre l'empirisme. Outre l'intérêt qu'il porte à la neurophysiologie, ses principaux travaux portent sur la toxicologie et la pharmacologie expérimentales.
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PHARMACOLOGIE
- Écrit par Edith ALBENGRES, Jérôme BARRE, Pierre BECHTEL, Jean-Cyr GAIGNAULT, Georges HOUIN, Henri SCHMITT et Jean-Paul TILLEMENT
- 111 819 mots
- 9 médias
De nombreux travaux ont en effet montré que, pour un grand nombre de médicaments, il existe une relation entre leurs concentrations sanguines et leurs effets pharmacologiques tissulaires ; la concentration sanguine, en d'autre termes, est dans une certaine mesure le reflet de la concentration au niveau du site d'action induisant l'effet pharmacologique.
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BÊTABLOQUANTS
- Écrit par François LHOSTE
- 4 462 mots
Le mécanisme d'action de ces inhibiteurs est simple : toute substance pharmacologique est caractérisée par une affinité pour un récepteur qu'elle excite ou non, ce qui permet de définir un rapport affinité-activité. Un bêta-bloquant possède une affinité pour le récepteur bêta-adrénergique plus grande que les catécholamines dont il prend la place ; cependant il y exerce une stimulation nulle ou du moins, pour certains d'entre eux, bien plus faible que celle que ces catécholamines y engendreraient.
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HORDÉNINE
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 1 404 mots
Du point de vue pharmacologique, comme la plupart des phényl-éthylamines, l'hordénine est une substance sympathomimétique dont l'action est cependant plus faible que celle de l'adrénaline et de la tyramine ; à fortes doses, elle peut même avoir une activité sympatholytique.
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PHARMACORÉCEPTEURS, biochimie
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 3 275 mots
- 1 média
On peut donc considérer un récepteur comme une petite région de la cellule, qui se combinerait chimiquement avec la portion pharmacophorique de la molécule (partie responsable de l'effet pharmacologique), et c'est à la suite de cette réaction chimique que s'induirait l'effet biologique. On aurait tort de penser que ce récepteur est une partie microscopique de la cellule (au sens biologique du terme) ; c'est plutôt une certaine structure prise par une substance chimique au niveau cellulaire.