Philosopherie
- Nom féminin singulier
Définition
- philosophaillerie, philosophie de comptoir
"philosopherie" dans l'encyclopédie
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UN PHILOSOPHIES DE L'
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 20 519 mots
« Comment faire pour que le Tout soit un et que chaque être soit un en soi-même ? » Cette antique formule orphique contient le problème essentiel de la philosophie. Celle-ci est divisée entre deux exigences antithétiques, celle de l'unité et celle de la diversité, qu'il est aussi impossible de refuser que de réaliser isolément. Pensée, langage, réalité sont nécessairement des combinaisons d'un et de multiple, c'est-à-dire des nombres ou des totalités.
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PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD, Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 116 294 mots
- 10 médias
Nul ne se demande « pourquoi des mathématiciens ? », dès lors que les mathématiques sont reconnues comme science. Mais « pourquoi des philosophes ? » ne revient pas à la question beaucoup plus classique « pourquoi la philosophie ? » à laquelle il est habituellement répondu par quelques variations sur un thème aristotélicien : argumenter contre une philosophie est encore philosopher.
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EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'
- Écrit par Jean WAHL
- 33 932 mots
- 3 médias
Sans doute l'idée d' existence est-elle une très ancienne idée.Chez Platon, le même mot, ousia, désigne l' essence et l'existence, et l'on peut dire que la théorie platonicienne des essences est critiquée par Aristote en faveur d'une théorie de l'existence, de l'existence faite de forme et de matière. Mais un des exemples que prend Aristote nous amène à nous demander s'il n'y avait pas un double courant dans la pensée de son maître ; car, s'il expose une théorie des idées, c'est-à-dire une théorie des essences, Platon tourne d'abord sa pensée vers un existant : Socrate, dont la vie et la mort lui furent un exemple et une incitation à philosopher.
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SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 97 436 mots
- 6 médias
La science et la philosophie furent longtemps inséparables. Dans l'Antiquité, la philosophie représentait la science suprême, celle « des premiers principes et des premières causes ». Les autres sciences, et notamment la physique, recevaient d'elle leurs fondements. Cette alliance s'est trouvée brisée au xviie siècle, avec l'apparition de la méthode expérimentale et le développement des sciences positives.
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 129 469 mots
- 9 médias
L'intérêt pour la langue est un trait dominant de la philosophie contemporaine. Non que nos contemporains soient les premiers à découvrir le langage. Celui-ci a toujours été à la place d'honneur dans la philosophie, tant il est vrai que la compréhension que l'homme prend de lui-même et de son monde s'articule et s'exprime dans le langage ; les sophistes grecs sont sans doute les premiers à en avoir pris une conscience aiguë ; Socrate cherche les « définitions », c'est-à-dire le sens permanent de nos mots et de nos phrases ; Platon, dans le Cratyle, s'interroge sur la « justesse » des mots et établit, dans le Théétète et Le Sophiste, que c'est la structure complexe de la phrase, faite d'un entrelacs du nom et du verbe, qui seule permet la fausseté, qui est le pouvoir de dire faux, de dire ce qui n'est pas.