Phobique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- qui a trait à la phobie, peur pathologique et injustifiée de certaines situations, d'objets ou de personnes
Employé comme nom
- personne atteinte de phobie
"phobique" dans l'encyclopédie
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PHOBIE (psychanalyse)
- Écrit par François PERRIER
- 18 682 mots
La névrose phobique de l'adulte La « névrose phobique de l'adulte » (expression généralement préférée, à l'heure actuelle, à celle d'hystérie d'angoisse) n'est pas forcément la simple réactualisation d'une phobie infantile. Le fait de retrouver dans l'anamnèse d'un névrosé un tel phénomène (presque constant dans l'enfance) ne donne pas encore la clé qui permet de comprendre l'organisation secondaire ou tardive d'un syndrome névrotique.
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PERRIER FRANÇOIS (1922-1990)
- Écrit par Élisabeth ROUDINESCO
- 3 447 mots
La cure dure trois mois et se solde par un échec : « Ce qui intéressait Lacan, c'était moins l'analyse typique d'un hystéro-phobique que la façon dont son prédécesseur m'avait traité. » Entraîné dans la première scission, il devient un brillant junior de la nouvelle Société française de psychanalyse, où il présente en 1954 sa première communication sur la psychothérapie des schizophrènes.
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ÉNONCIATION, psychanalyse
- Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
- 6 733 mots
Les différentes positions et relations de ces quatre termes permettent de définir les modalités d'énonciation qui caractérisent des discours assez typiques, répertoriés dans la nosologie psychiatrique et psychanalytique sous des vocables évocateurs mais souvent imprécis : psychotique/névrosé ; hystérique/obsessionnel/phobique. La symptomatologie s'appuyant sur une étude du comportement ne parvient pas à délimiter ce qu'une étude avertie de l'énonciation permet de discerner.
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HYPOCONDRIE (histoire du concept)
- Écrit par Michel GOUREVITCH
- 7 102 mots
Mais il n'est pas d'organisation névrotique qui ne puisse s'enrichir d'une composante hypocondriaque qu'elle nuance de ses propres couleurs : le phobique peut être nosophobe, c'est-à-dire craindre sans motif une maladie précise (classiquement syphilis, tuberculose ; aujourd'hui cancer, « infarctus » toujours du myocarde) ; le psychasthénique, tourmenté par l'hypocondrie mentale, se demande s'il ne risque pas de devenir fou ; l'obsédé met l'anxiété à distance en instituant des rites antiseptiques et surtout défécatoires pouvant atteindre une incroyable complexité.
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JAMES WILLIAM (1842-1910)
- Écrit par Louise LAMBRICHS
- 7 886 mots
Au début de cette période, il connut des troubles rappelant certains aspects d'une « névrose phobique », qui le menèrent au bord de la folie, mais dont il se remit en avril 1870. Si l'on en croit ce qu'il dit lui-même, c'est la lecture d'un texte de Renouvier sur la volonté libre qui lui permit de sortir de cette crise et qui l'amena à décider que l'acte fondateur de la volonté libre était la croyance en cette volonté libre, malgré l'affirmation de Darwin selon laquelle l'esprit est un produit de l'évolution biologique : pour W.