Phorésie
- Nom féminin singulier
Définition
- en zoologie, comportement de certains animaux se faisant transporter par d'autres
"phorésie" dans l'encyclopédie
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SYMBIOSE
- Écrit par Pierre CACHAN et Georges MANGENOT
- 28 556 mots
- 3 médias
Phorésie et commensalisme À partir du neutralisme, situation dans laquelle les espèces vivant côte à côte sont absolument étrangères l'une à l'autre, on peut trouver des exemples d'associations de plus en plus intimes. La phorésie, transport d'un individu par un autre, est très répandue. De nombreux acariens vivent sur le corps des coléoptères, bousiers (Geotrupes) et nécrophores (Necrophorus), et sur celui de divers insectes aquatiques ; l'examen minutieux montre d'ailleurs que les rapports sont en général plus complexes ; l'animal transporté, soit qu'il gêne son hôte, soit qu'il le blesse ou lui vole sa nourriture, est souvent plus proche du parasite que du commensal.
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ACARIENS
- Écrit par Jean-Louis CONNAT et Gabriel GACHELIN
- 36 469 mots
- 4 médias
Chez certaines espèces, il apparaît au cours du développement une deutonymphe privée de pièces buccales mais qui présente de nombreuses ventouses lui permettant de pratiquer la phorésie, c'est-à-dire de s'accrocher à un hôte pour se déplacer. Cette forme, appelée hypope, est susceptible de réapparaître lors de la stase adulte, lorsque les conditions de vie nécessitent une migration des individus.
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ARACHNIDES
- Écrit par Christine ROLLARD
- 20 204 mots
- 12 médias
Ils peuvent parfois effectuer de courts déplacements à l’air libre ou se laisser transporter par d’autres animaux (phénomène de phorésie) comme des insectes, des oiseaux, des opilions… Les ricinules (Ricinulides) constituent l’ordre le plus pauvre en espèces, environ 70, dont la plus grande mesure environ 15 millimètres. Ils ne possèdent pas d’yeux et vivent dans les détritus végétaux, occupant la zone tropico-équatoriale d’Afrique occidentale et du continent américain.
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NÉMATHELMINTHES
- Écrit par Alain KERMARREC
- 38 709 mots
- 3 médias
Zooparasitisme La première étape vers le zooparasitisme est la phorésie externe ou interne des Rhabditides par les insectes. Les larves de certains Rhabditides libres s'enkystent après avoir pénétré l'invertébré et se nourrissent ensuite, à partir de son cadavre, jusqu'à leur maturité. Un degré encore plus avancé de parasitisme est fourni par les Mermithides dont les larves vivent aux dépens d'arthropodes et de mollusques.
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PARASITOLOGIE ET MALADIES PARASITAIRES
- Écrit par Yves GOLVAN et Encyclopædia Universalis
- 45 325 mots
- 2 médias
Plus élaborée est la méthode (phorésie) utilisée par Dermatobia cyaniventris, mouche non piqueuse d'Amérique du Sud, qui capture un insecte (mouche ou moustique), pond dessus, puis le relâche ; lorsque celui-ci se pose ensuite sur un bœuf ou un homme, les œufs éclosent et les larves se laissent tomber sur la peau qu'elles traversent. Une notion capitale en parasitologie apparaît ici : celle du vecteur, c'est-à-dire d'un animal se nourrissant de sang et qui, à l'occasion de ses repas, transportera le parasite de l'individu malade à l'individu sain.