Phormion
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, plante vivace de la famille des liliacées fournissant une fibre textile
Synonymes
- lin de la Nouvelle-Zélande
- phormium
"phormion" dans l'encyclopédie
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LES FOURBERIES DE SCAPIN, Molière Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 6 609 mots
- 1 média
Comme il est commun au xviie siècle, Molière s'empare d'une pièce de référence, le Phormion de Térence (auteur qu'il révère), pour écrire sa pièce. Mais, au lieu de sept personnages principaux, il en introduit huit, pour la symétrie : deux vieillards (Argante et Géronte), deux couples d'amoureux (Octave et Hyacinte, Léandre et Zerbinette), deux valets enfin (l'un soumis, Silvestre, l'autre presque affranchi et capable de tout).
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LES FOURBERIES DE SCAPIN (mise en scène J.-L. Benoit)
- Écrit par Christian BIET
- 7 425 mots
À première vue, Molière se veut classique, voire schématique, en utilisant pour la mise en place de son intrigue les grands standards de la comédie farcesque venus du théâtre latin (en reprenant le Phormion de Térence) et italien. Comme s'il était plus savoureux de se jouer des formes canoniques du théâtre pour montrer avec plus de tranchant ce que le théâtre doit être : une machine à poser des questions sensibles, un artifice apparemment moral qui joue avec elles comme les chats jouent avec les souris.
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ARIOSTE L' (1474-1533)
- Écrit par Paul RENUCCI et Encyclopædia Universalis
- 34 141 mots
Les comédies Des cinq comédies de l'Arioste, trois laissent voir l'influence précise des Latins : La Cassaria, ou « Comédie de la caisse », écrite en prose en 1508, refaite en vers blancs en 1531, procède de l'Aulularia et de la Mostellaria de Plaute et, à un moindre degré, de L'Andrienne de Térence ; I Suppositi (titre à peu près intraduisible avec la somme de ses équivoques), écrits en prose en 1509, refaits en vers entre 1528 et 1531, reposent sur des quiproquos de personnes inspirés de L'Eunuque de Térence et des Captifs de Plaute ; Il Negromante (« Le Nécromancien »), composé en vers en 1520, joué après des remaniements en 1528, combine des situations empruntées à L'Hécyre et au Phormion de Térence.
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JEUX OLYMPIQUES, Grèce antique
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 46 120 mots
- 9 médias
: un pugiliste, Eupolos de Thessalie, avait « acheté » trois de ses adversaires, Agétor Arcadien, Prytanès de Cyzique et Phormion d'Halicarnasse, olympionike en titre ! C'est à ce moment qu'est instauré le serment olympique. Parmi les quatorze points du serment, deux concernent directement la corruption : « Toute corruption d'arbitre ou d'adversaire sera punie du fouet » ; « Sera hors concours tout membre du collège des juges » (jusqu'à cette époque, les hellanodices pouvaient participer aux épreuves sportives : ils engageaient fréquemment un équipage dans la course de quadriges et leur statut d'arbitre leur procurait un avantage plus que certain.
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ATHÈNES
- Écrit par Guy BURGEL et Pierre LÉVÊQUE
- 93 509 mots
- 10 médias
Du combat héroïque contre les Barbares aux luttes fratricides qui précipitèrent son déclin, le destin d'Athènes résume celui de la Grèce. Berceau de la civilisation occidentale à laquelle elle légua les fondements du régime démocratique, Athènes a exercé une immense fascination sur le monde antique. Elle fut l'âme de la résistance grecque aux invasions, des Perses aux Macédoniens.