Phosphine
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, composé organique dérivé de l'hydrogène phosphoré
"phosphine" dans l'encyclopédie
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PHOSPHORE
- Écrit par François MATHEY, Maurice MAURIN et Maurice SLANSKY
- 49 464 mots
- 15 médias
Hydrures On connaît essentiellement deux hydrures, la phosphine PH3 et la diphosphine P2H4. On retrouve là une analogie avec les hydrures de l'azote, l'ammoniac NH3 et l'hydrazine N2H4. Cependant, les hydrures de phosphore sont beaucoup moins stables. La phosphine PH3 peut être préparée par de nombreuses voies, les plus importantes étant des réactions d'hydrolyse ou de décomposition thermique de composés du phosphore ; ainsi : PH3 est un gaz dont la température d'ébullition est de — 87 0C et celle de fusion égale à — 133,8 0C.
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ACÉTYLÈNE
- Écrit par Henri GUÉRIN
- 28 012 mots
- 5 médias
Caractéristiques de l'acétylène Propriétés physiques L'acétylène (C2H2), de masse molaire 26,028, est un gaz incolore dont l'odeur rappelant le géranium est généralement masquée par celle, aliacée, de la phosphine (PH3) ; l'arsine (AsH3) qui peut accompagner la phosphine étant en revanche très fréquemment inodore. Voici quelques caractéristiques : volume molaire : 22,12 l ; masse du litre à 0 0C : 1,17 g ; température d'ébullition : 35 0C ; point critique : 6,11 MPa ; sa température de fusion est F : – 81,8 0C ; il se sublime dès – 83 0C ; on peut le fondre sous pression : pression de vapeur de 2,6 MPa à 0 0C et de 3,8 MPa à 15 0C.
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ALCÈNES ou OLÉFINES
- Écrit par Jacques METZGER
- 20 024 mots
- 4 médias
Celle-ci met en œuvre une phosphine, un halogénure d'alkyle primaire ou secondaire, un dérivé carbonylé et une base très forte comme le phényllithium. Le bilan de cette réaction est la soudure, par une double liaison, des deux squelettes carbonés (réaction 9). Propriétés physiques Les alcènes ont des températures d'ébullition voisines de celles des alcanes de même chaîne.
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SATURNE, planète
- Écrit par Bruno BÉZARD
- 39 315 mots
- 19 médias
Ses particules ne sont pas constituées d’ammoniac pur, ce dernier pouvant être mélangé avec des composés produits par photochimie, comme des hydrocarbures complexes ou de la diphosphine (P2H4) issue de la phosphine. Cette brume, assez épaisse, réduit la visibilité des nuages plus profonds mais les mesures à plus grande longueur d’onde indiquent la présence d’une couche nuageuse centrée vers 2 500 à 3 000 hPa.
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AMMONIAC
- Écrit par Henri GUÉRIN
- 27 687 mots
- 5 médias
Elles sont comme celles de l'eau, anormales si on les compare à celles des autres hydrures volatils (phosphine, arsine, stibine). Les températures de fusion et d'ébullition sont plus élevées ; sa chaleur d'évaporation anormalement élevée permet, compte tenu de sa basse température d'ébullition, d'utiliser l'ammoniac comme frigorigène. Ces anomalies s'expliquent par l'existence de liaisons hydrogène entre les atomes d'hydrogène d'une molécule et les atomes d'azote de molécules différentes.