Phosphorémie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, taux de phosphore dans le plasma sanguin
Synonyme
- phosphatémie
"phosphorémie" dans l'encyclopédie
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PHOSPHORÉMIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 432 mots
La phosphorémie normale subit de notables variations chez une population de sujets sains : elle est comprise entre 30 et 45 mg/l chez l'adulte, et elle est plus élevée chez l'enfant. La phosphorémie joue un rôle important dans la régulation de la calcémie. Le produit PO43— Œ Ca2+ tendant à être constant, la phosphorémie et la calcémie vont varier inversement.
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PARATHYROÏDES
- Écrit par Alain REINBERG et Encyclopædia Universalis
- 12 536 mots
- 2 médias
MacCallum, 1909), cependant que la phosphorémie augmente (I. Greenwald, 1924). Toutefois, en clinique humaine, l'insuffisance parathyroïdienne peut déterminer l'apparition de crises tétaniques sans altération des taux du calcium et du phosphore dans le sang. L'hormone parathyroïdienne La sécrétion parathyroïdienne A. M. Hanson (1923) et J.-B. Collip (1925) ont obtenu une préparation active d'hormone parathyroïdienne (ou parathormone) par l'hydrolyse acide (HCl) de glandes de bœuf.
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ZOLLINGER-ELLISON SYNDROME DE
- Écrit par Thomas LAVERGNE
- 5 208 mots
On pourra enfin rechercher dans le cadre d'une polyadénomatose l'atteinte d'autres glandes endocrines (dosage calcémie, phosphorémie, cortisolémie, glycémie). Le traitement actuel a beaucoup évolué. En l'absence de tumeur localisée extirpable (comme celles qui sont situées sur la queue du pancréas ou le cadre duodénal) et s'il n'existe aucune complication majeure de l'hypersécrétion acide, institution d'un traitement médical par la cimétidine et la surveillance régulière visant à rechercher des métastases ; telle est la règle.
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OS
- Écrit par Jean-Paul CAMUS, Armand de RICQLÈS et Encyclopædia Universalis
- 87 314 mots
- 7 médias
Seuls constituants du corps des vertébrés qui soient normalement préservés après la mort grâce à leur minéralisation élevée, les tissus du squelette (os, dents, cartilages) ont été longtemps considérés comme formant la charpente inerte de l'organisme. Toute l'évolution de la biologie s'inscrit en faux contre cette manière de voir superficielle. Actuellement, le squelette apparaît au contraire formé de tissus vivants ayant une activité physiologique importante, perpétuellement en voie de remaniement, échangeant sans cesse des éléments avec le milieu intérieur.