Photodésintégration
- Nom féminin singulier
Définition
- en physique, désintégration d'un noyau consécutive à l'action d'un photon
"photodésintégration" dans l'encyclopédie
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NUCLÉOSYNTHÈSE
- Écrit par Jean AUDOUZE
- 29 804 mots
- 6 médias
Les réactions de photodésintégration Dans tout processus physico-chimique on peut associer à une réaction sa réaction inverse. C'est le cas des réactions de photodésintégration vis-à-vis des réactions de fusion. On se rappelle qu'une réaction de fusion s'accompagne d'une émission de photons due à la transformation d'une partie de la masse nucléaire en énergie.
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NOVAE ET SUPERNOVAE
- Écrit par Jean AUDOUZE
- 19 278 mots
- 9 médias
De plus, aux températures supérieures, les réactions de photodésintégration induites par les nombreux protons créés à ces très grandes températures commencent à détruire les noyaux lourds en noyaux plus légers, et cela en absorbant de l'énergie. Lorsque les réactions de photodésintégration commencent à se produire au centre d'une étoile massive, la quantité d'énergie que les régions centrales sont obligées d'absorber est telle que celles-ci se contractent et, par cet effet, font tomber la matière qui les entoure alors que celle-ci n'a pas achevé tous les cycles de combustion et de fusion dans des zones où la température est très élevée.
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ÉTOILES
- Écrit par André BOISCHOT et Jean-Pierre CHIÈZE
- 74 023 mots
- 8 médias
La majorité des astres visibles dans le ciel sont des étoiles. Elles sont souvent groupées en associations et amas de quelques centaines de milliers d'étoiles, ceux-ci se groupant à leur tour en unités beaucoup plus grandes, les galaxies. Une galaxie typique contient de 10 milliards à 100 milliards d'étoiles, et l'on dénombre des millions de galaxies sur les images acquises par les grands instruments modernes.
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MÉTÉORITES
- Écrit par Mireille CHRISTOPHE MICHEL-LEVY et Paul PELLAS
- 80 603 mots
- 6 médias
Le nucléide 142Sm est formé par un processus nucléosynthétique dit p (capture d'un proton) ou par photodésintégration, et la valeur du rapport mesuré dans Allende entre 142Sm et l'isotope stable 144Sm produit par le même processus p ([4,5 ± 0,5] × 10-3) pourrait indiquer – dans le cas d'un modèle de nucléosynthèse à taux continu et pour un âge de la Galaxie de 1010 ans – qu'un intervalle d'environ 150 millions d'années aurait séparé la formation des météorites de la dernière addition de l'isotope 142Sm dans le milieu galactique.