Phraser
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en musique, interpréter une phrase musicale par une accentuation harmonieuse
"phraser" dans l'encyclopédie
-
PHRASÉ, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 195 mots
Selon H. Riemann, le phrasé est la « délimitation des phrases, c'est-à-dire des éléments plus ou moins complets de la forme expressive d'une pensée musicale, soit dans l'exécution au moyen de l'expression, soit dans la notation au moyen de signes spéciaux, soit, mieux encore, dans l'audition ou la lecture d'une œuvre musicale, en tant qu'interprétation correcte » (Dictionnaire de musique).
-
PHRASE, linguistique
- Écrit par Christiane MARCHELLO NIZIA
- 5 491 mots
L'introduction dans la grammaire du terme et de la notion de phrase est relativement récente. Le mot lui-même, emprunté, au xvie siècle, au latin, signifie uniquement, jusqu'à la fin du xviie siècle, « expression, tournure ». C'est avec ce sens qu'il fait son entrée dans la grammaire à la fin du xviie siècle, et, au siècle suivant, les dictionnaires et quelques traités encore ne lui reconnaissent que cet emploi.
-
St Louis Blues, ARMSTRONG (Louis)
- Écrit par Eugène LLEDO
- 3 088 mots
Il sait phraser, jouer avec les inflexions et des modulations, étirer les mots ou les découper. Louis Armstrong change les expressions ou les déforme pour en créer d'autres, enrichissant ainsi le jive, l'argot fleuri des musiciens noirs. Le final de St. Louis Blues est un saisissant moment de contraste: les tenues jouées par les anches sont appuyées par la contrebasse puissamment slappée et presque rock and roll de «Pops» Foster – le plus célèbre des bassistes New Orleans –, pendant que les riffs mutants et énergiques de la trompette font augmenter la tension musicale.
-
CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO et Isabelle RABUT
- 261 308 mots
- 3 médias
L'analyse rythmique tient donc, en chinois, la place qu'occupent dans nos langues l'analyse grammaticale et logique ; on apprenait aux élèves chinois à « phraser » leurs textes, à les répartir en phrases (ju) et en membres de phrases (dou) comme un musicien « phrase » sa partition ; et la ponctuation écrite, lorsqu'on l'utilisait dans les textes anciens, était essentiellement rythmique, respiratoire : les signes dont elle se servait, eux-mêmes appelés ju et dou, indiquaient simplement des pauses pour la lecture orale, et n'avaient aucune valeur proprement sémantique.