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Phrygienne

  • Nom féminin singulier
  • Adjectif féminin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à la Phrygie, ancien royaume d'Asie Mineure

Employé comme nom

  1. native ou habitante de Phrygie

"phrygienne" dans l'encyclopédie

  • BONNET PHRYGIEN ou BONNET ROUGE

    • Écrit par Hervé PINOTEAU
    • 4 351 mots

    La chute de la royauté entraîna la création d'un nouveau sceau pour l'État ; la galette de cire qui était attaché au bas des lois et traités fut ornée de la Liberté debout, tenant de sa gauche un faisceau et de sa droite une pique surmontée du bonnet — dont la forme devint plus « phrygienne », ou classique (le haut du bonnet rabattu en avant) avec le Consulat ; le Premier consul fit pourtant effacer aux Tuileries les signes républicains par trop visibles (le 2 germinal an XI, le préfet de la Seine requit l'enlèvement de tous les bonnets rouges existant sur les monuments publics).

  • SIBYLLE

    • Écrit par André PAUL
    • 5 525 mots
    • 1 média

    Parmi les sibylles grecques, on peut mentionner : la sibylle d'Érythrée (selon certains, elle vécut au temps d'Orphée ; les chrétiens la situent au ~ viie siècle afin de maintenir la priorité de la prophétie biblique ; les habitants d'Érythrée, qui proclament son unicité exclusive, concèdent qu'elle ait voyagé jusqu'à Cumes, où l'on montrait son tombeau) ; la sibylle de Marpessos, dite aussi gergithique, troyenne, hellespontique ou phrygienne (elle est identique à la précédente ; leurs biographies se confondent ; on l'impliqua dans l'histoire de Troie) ; la sibylle phrygienne — ou néo-phrygienne — d'Ancyre (on la distingua de la précédente lorsqu'on cessa de désigner la Troade comme la Petite Phrygie) ; la sibylle de Colophon ; la sibylle de Samos (dédoublée de la sibylle d'Érythrée) ; la sibylle de Sardes, d'Éphèse, de Rhodes (elle est tardive et dérive d'un autre dédoublement de celle d'Érythrée) ; la sibylle delphique — délienne, thessalienne ou lamiaque — qu'on appela Daphné et dont la biographie est obscure ; la sibylle thesprotique — épirotique et macédonienne.

  • COLOSSIENS ÉPÎTRE AUX

    • Écrit par André PAUL
    • 3 092 mots

    Elle est adressée à l'Église de Colosses (cité phrygienne), que l'apôtre n'a pas fondée lui-même et dans laquelle il ne s'est même jamais rendu (i, 4). C'est un de ses disciples, Épaphras (iv, 12), qui est à l'origine de cette communauté (tout comme de celles de Laodicée et de Hiérapolis). Une crise au sein de l'Église de Colosses, dont il est difficile de déterminer la nature exacte, a provoqué cette lettre.

  • GRANDE MÈRE DES DIEUX

    • Écrit par Richard GOULET
    • 4 359 mots

    Les légendes s'accordent pour situer l'origine du culte de la Grande Déesse ou Mère des dieux en Phrygie, en Asie Mineure ; et le centre de son culte fut, à l'époque classique, Pessinonte, mais le fait qu'il ait existé plusieurs déesses semblables en dehors de la Phrygie montre que la Grande Mère n'était que la forme phrygienne d'une déesse de la nature commune à toute l'Asie Mineure.

  • RÉSOLUTION, musique

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 4 387 mots

    Cette évolution mène aux deux cadences anciennes les plus fréquentes : la cadence à double sensible, dite cadence de Machaut (l'accord ré-fa dièse-si se résout sur do-sol-do), et la cadence phrygienne (l'accord fa-la-ré devient mi-si-mi). Il s'agit en fait de deux formes différentes pour un même type d'enchaînement, que l'on peut nommer cadence à double résolution.

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