Phtisie
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) en pathologie, tuberculose pulmonaire
"phtisie" dans l'encyclopédie
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MARRUBE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 777 mots
Adjuvant utile dans la phtisie, il y intervient aussi comme tonique en stimulant l'appétit. Fébrifuge, il a souvent donné de bons résultats dans le paludisme, et hâté la guérison de la fièvre typhoïde. C'est encore un emménagogue, un cholagogue (indiqué dans l'insuffisance hépatique et l'ictère), et un cardiosédatif efficace dans l'arythmie cardiaque ; il peut réussir aussi dans l'insomnie des nerveux.
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CHAM AMÉDÉE DE NOÉ dit (1819-1879)
- Écrit par Bernard PUIG CASTAING
- 2 606 mots
Et, si sa santé fragile (il souffrait de phtisie et en mourut) le porta à mener une vie plutôt sédentaire, aux limites de Paris, son esprit débordant de fantaisie lui fit également entreprendre, à partir de 1855, une carrière d'auteur dramatique vaudevillesque apprécié de ses contemporains (Le Serpent à plumes, opéra-bouffe, musique de Léo Delibes, 1864 ; Le Myosotis, aliénation mentale et musicale, musique de Charles Lecocq, 1866).
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TROUSSEAU ARMAND (1801-1867)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 752 mots
Il écrit, avec son élève Pidoux, le Traité de thérapeutique et matière médicale (1835) puis, seul, le Traité pratique de la phtisie laryngée, de la laryngite chronique et des maladies de la voix (1837). En 1839, il obtient la chaire de thérapeutique à la faculté de médecine de Paris et un service à l'hôpital Saint-Antoine et, jusqu'à sa retraite, il enseigne et répand les théories de Bretonneau, mais s'oppose à celles de Broussais.
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AVENZOAR (1090 env.-1160)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 694 mots
Avenzoar semble le premier à décrire les abcès du péricarde et les tumeurs du médiastin ; il conseillait, en cas de dysphagie, l'alimentation par sonde œsophagienne, par voie transcutanée ou rectale ; il a étudié les paralysies du larynx, les maladies du cerveau et du névraxe (la migraine, les tremblements, l'épilepsie, les convulsions, les comas, l'apoplexie), la sensibilité des os et des dents, les fractures, les tumeurs de la moelle, les hydrocéphalies, et indiqué comment traiter la phtisie, l'angine, l'aphonie.
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BARDANE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 824 mots
Les auteurs de la Renaissance et du xviie siècle la vantent aussi bien comme diurétique (Pierre de Forest, Pena et de Lobel) que comme dépurative dans les maladies cutanées (Simon Pauli, Baglivi) ou comme sudorifique dans la pleurésie, hémostatique dans les crachements de sang de la phtisie (Césalpin, Schroeder). C'est toutefois pour ses emplois externes que la bardane, « herbe aux teigneux » de la pratique populaire, mérite de retrouver la confiance que lui accordaient jadis paysans et médecins renommés.