Phylogénie

"phylogénie" dans l'encyclopédie

• PHYLOGÉNIE ANIMALE

  • Écrit par Michaël MANUEL
  • 64 310 mots
  • 8 médias

  Parallèlement, l'utilisation des séquences de gènes et de protéines pour la reconstruction phylogénétique a constitué une véritable révolution : celle de la phylogénie moléculaire. Les progrès décisifs sont venus des analyses fondées sur l'ARN de la petite sous-unité ribosomique, ou ARNr 18S (première phylogénie des métazoaires utilisant ce marqueur : Field et al.

• PHYLOGÉNOMIQUE

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 16 589 mots
  • 1 média

  Il s'agit donc ici de la première véritable confrontation de la phylogénie fondée sur les caractères morphologiques, avec une phylogénie issue des programmes génétiques qui permettent la construction de ces caractères. Un bouleversement de l'arbre phylogénétique ? Les données s'accumulent rapidement. Peu d'auteurs se hasardent à utiliser toutes les données acquises pour construire des arbres.

• HISTOIRE DE LA CLADISTIQUE (repères chronologiques)

  • Écrit par Philippe JANVIER et Michel LAURIN
  • 9 143 mots

   Szelusniak et ses collaborateurs publient la première phylogénie moléculaire fondée sur une analyse de parcimonie (cladistique) manuelle des séquences d'un gène de la globine des Vertébrés. 1984 Le biologiste américain M. Goodman et ses collaborateurs publient la première phylogénie moléculaire fondée sur une analyse de parcimonie des séquences du gène de la η-globine des Primates, en utilisant un logiciel informatique.

• APTÉRYGOTE

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 2 320 mots
  • 3 médias

  Les positions respectives des hexapodes entognathes (diploures et elliploures) ne sont pas complètement stabilisées et sont encore l'objet d'études de phylogénie moléculaire.

• ACTINOPTÉRYGIENS

  • Écrit par Philippe JANVIER
  • 15 154 mots
  • 9 médias

  La place des différents groupes de « paléonisciformes » dans la phylogénie des actinoptérygiens commence à être élucidée. La figure montre les relations de parenté entre quelques formes jadis attribuées aux « paléonisciformes » (Cheirolepis, Moythomasia, Birgeria, Australosomus) et les groupes plus évolués. La phylogénie des actinoptérygiens actuels indique que les cladistiens ont divergé avant les actinoptères, dont les plus anciens fossiles (comme Moythomasia) sont du Dévonien moyen (380 Ma).