Phylogenèse
- Nom féminin singulier
Définition
- science étudiant la formation et le développement des espèces animales et végétales
Synonymes
- phylogénie
- phylogénèse
"phylogenèse" dans l'encyclopédie
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GASTRAEA THÉORIE DE LA
- Écrit par Stéphane SCHMITT
- 7 970 mots
- 1 média
Selon lui, l’ontogenèse récapitule la phylogenèse : en d’autres termes, la succession des stades embryonnaires d’une espèce donnée reproduit la succession des formes ancestrales adultes de cette espèce, le long de la lignée dont elle est issue. Dès lors, l’observation du développement d’un animal offre un accès direct à son histoire évolutive : décrire l’ontogenèse revient à reconstituer la phylogenèse de chaque espèce.
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VICARIANCE
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 896 mots
L'interprétation de la diversification, ainsi réalisée au cours de la phylogenèse dans un complexe de formes apparentées, est une préoccupation majeure des systématiciens, notamment cladistes. En physiopathologie humaine sont dits vicariants des organes dont l'entrée en action, en situation de déficit biologique, permet de compenser un risque d'insuffisance fonctionnelle.
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ANTHÉRIDIES & ARCHÉGONES
- Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
- 5 260 mots
- 1 média
Comment les gamétocystes mâles et femelles ont-ils pu, au cours de la phylogenèse, s'envelopper de cellules stériles et constituer des gamétanges ? Chadefaud a montré (1960) que dans la nucule de ces Algues d'eau douce que sont les Nitelles, on voit « une cellule apicale se cloisonner en une grosse cellule centrale, qui devient l'oocyste et un système de petites péricentrales ».
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CORMUS
- Écrit par Delphine CARTIER
- 2 166 mots
La feuille, système de télomes à allongement défini et à structure dorsiventrale, ne représente qu'une modification différenciée au cours de la phylogenèse de ce modèle. Sur une coupe transversale, le cormus de l'extérieur vers l'intérieur montre divers tissus, en principe bien différenciés, qui sont : un épiderme pourvu de stomates ; des parenchymes chlorophylliens et assimilateurs ou des parenchymes de réserves ; des tissus conducteurs : du liber ou phloème dont les tubes criblés contiennent un liquide nourricier, la sève élaborée, et du bois ou xylème dont les vaisseaux conduisent la sève brute (eau chargée de sels minéraux) puisée dans le sol par la plante.
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ROUX WILHELM (1850-1924)
- Écrit par Stéphane SCHMITT
- 6 994 mots
- 1 média
Selon ce dernier, l’ontogenèse (le développement embryonnaire) est une récapitulation de la phylogenèse (la lignée dont est issue l’espèce considérée) : l’histoire évolutive d’une espèce donnée est donc vue comme la cause explicative de son développement embryonnaire. Cette conception a été contestée par quelques savants, notamment par Wilhelm His (1831-1904), qui dès 1874 affirme que la phylogenèse, cause trop lointaine, n’explique rien par elle-même et qu’il faut plutôt rechercher les causes immédiates, physiques de la forme vivante.