Physalis
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en botanique, plante ornementale à fruit décoratif orange, de la famille des solanacées
Synonymes
- alkékenge
- coqueret
- amour-en-cage
"physalis" dans l'encyclopédie
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ACCRESCENT
- Écrit par Jacques DAUTA
- 1 226 mots
Chez le physalis alkékenge, communément appelé « amour en cage », la baie est entourée par un sac membraneux, rouge, décoratif, qui est le calice accrescent. Chez le tilleul, l'accrescence du pédoncule inflorescentiel avec la bractée membraneuse permet l'anémochorie des fruits qu'il porte. Le terme voisin « concrescent » désigne plutôt plusieurs organes d'abord distincts, qui se développent en se soudant ensemble : par exemple, chez les rosacées, les cinq carpelles qui se soudent en donnant pomme ou poire.
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SOLANACÉES
- Écrit par Jacques MIÈGE
- 6 913 mots
- 2 médias
Le calice, souvent gamosépale, est persistant ou même accrescent, enveloppant alors le fruit (Physalis). Sur la corolle, plus ou moins tubuleuse, s'insèrent cinq étamines égales, dont la postérieure se raccourcit (Nicotiana, Petunia), puis avorte (Salpiglossis) ; il ne subsiste que deux étamines fertiles chez Schizanthus. La déhiscence des anthères est longitudinale ou poricide (Solanum).
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FRANCE (Arts et culture) L'art public
- Écrit par Caroline CROS et Encyclopædia Universalis
- 17 833 mots
- 1 média
Les œuvres de la commande publique peuvent apporter une note d'apaisement dans des lieux de vie parfois difficiles, comme l'ambiance bleutée de la Salle des départs (1996) de Ettore Spalletti à l'hôpital de Garches ou l'implantation d'arbres et le dallage qui rappelle une partition de musique dans Physalis Partitura (2006), de l'artiste japonais Katsuhito Nishikawa, pour l'hôpital de Lille.
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FLEUR
- Écrit par Louis EMBERGER, Michel FAVRE-DUCHARTRE, Georges MANGENOT et Paul ROLLIN
- 42 010 mots
- 8 médias
Calice et corolle sont en général caducs ; toutefois ils persistent dans certaines espèces : calice marcescent du muflier, corolle marcescente des bruyères ; chez l'alkékenge (Physalis) les sépales s'accroissent après la fécondation et enveloppent le fruit (calice accrescent). Enfin sépales et pétales sont libres ou soudés entre eux. Le degré de liberté des pétales est un caractère important dans la classification des Angiospermes (surtout des Dicotylédones).
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FRUITS
- Écrit par Jean-Luc REGNARD, Roger ULRICH et Encyclopædia Universalis
- 43 793 mots
- 13 médias
Si, très souvent, il ne subsiste de la fleur que l'ovaire accru et modifié (tomate), d'autres constituants de la fleur originelle peuvent aussi persister et se différencier : réceptacle (fraise), calice (Physalis), bractées (noisette) et même pédoncule (pomme cajou). Typiquement, c'est la paroi de l'ovaire qui devient la paroi du fruit, mais, dans les fruits dérivés d'ovaires infères, il s'y ajoute les tissus du réceptacle.