Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Physiognomonie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. autrefois, étude du caractère par l'observation des traits du visage

"physiognomonie" dans l'encyclopédie

  • PHYSIOGNOMONIE

    • Écrit par Anne-Marie LECOQ
    • 44 016 mots
    • 1 média

    Les artistes et la physiognomonie La physiognomonie s'est constituée à l'origine en dehors de tout rapport avec les arts plastiques. Mais à partir du moment où les auteurs décidèrent d'illustrer leurs traités, ils devinrent étroitement tributaires des artistes. Certaines des têtes de Cocles et d'Indagine sont manifestement tirées de tableaux et de gravures.

  • TÖPFFER RODOLPHE (1799-1846)

    • Écrit par Nelly FEUERHAHN
    • 4 976 mots

    Le docteur Craniôse dans l'Histoire de Monsieur Crépin caricature l'engouement pour la physiognomonie ; une critique déjà manifestée graphiquement avec la plus virulente dérision dès 1777 par Georg Lichtenberg (1742-1799), cet autre grand admirateur d'Hogarth. Dans son Essai de physiognomonie (1845) Töpffer interroge les ressorts expressifs de la caricature, manifestant là encore sa familiarité avec les œuvres de William Hogarth ; en outre, celui qui fut appelé à occuper la chaire de rhétorique et de belles-lettres générales de l'académie de Genève insiste sur le caractère conventionnel des expressions iconique et linguistique.

  • RIPA CESARE (1560-env. 1623)

    • Écrit par Marc LE CANNU
    • 1 818 mots

    Il s'agit d'un recueil de personnifications allégoriques de vertus, de vices, de tempéraments, de passions, qui met à contribution la littérature ancienne sur les hiéroglyphes, la physiognomonie, les emblèmes, le symbolisme des couleurs, les bestiaires et les encyclopédies du Moyen Âge. Sur ces bases, revivifiées par une imagination poétique, Ripa construit ses figures allégoriques suivant la méthode traditionnelle des auteurs de traités d'art de la mémoire, transformant les concepts abstraits en imagines signifiantes, puis les dotant d'attributs symboliques, leur prêtant des expressions, des poses censées refléter les qualités de l'âme.

  • OBERLIN JEAN FRÉDÉRIC (1740-1826)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 2 306 mots

    Il s'intéresse au magnétisme, à la physiognomonie, lit Böhme, Œtinger, Lavater, s'inspire quelque peu du quiétisme. Ses relations avec Jung-Stilling remontent à 1801 ; en 1812, Stilling et sa famille font un séjour au Ban de la Roche. Pour la plus grande joie de ses amis Empeytaz et la baronne de Krüdener, il représente les demeures célestes sous forme de tableaux dessinés.

  • PHRÉNOLOGIE

    • Écrit par Georges TORRIS
    • 2 849 mots
    • 1 média

    Hegel traite de la phrénologie en un paragraphe (V, A, c, 111) de la Phénoménologie de l'esprit (1807) ; il la connaissait par l'enseignement de Gall à Iéna et en avait décelé l'inanité : elle revient à dire que « la réalité de l'esprit est un os » ; plus que la physiognomonie (de Lavater), elle révèle l'impasse dans laquelle s'est engagée la raison observante, qui isole l'extérieur et l'intérieur.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.