Physiopathologie
- Nom féminin singulier
Définition
- en pathologie, étude des modifications pathologiques des fonctions de l'organisme
Synonymes
- physiologie pathologique
- pathophysiologie
"physiopathologie" dans l'encyclopédie
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COURNAND ANDRÉ FRÉDÉRIC (1895-1988)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 929 mots
Au début des années 1950, Cournand a publié environ cent articles sur la physiologie et la physiopathologie du système cardio-pulmonaire, dont certains sont devenus des références, ce qui donne une idée de sa grande activité. Il a reçu, en 1956, le prix Nobel de physiologie ou médecine (avec Richards et Forssmann) pour avoir utilisé cliniquement et répandu la technique du cathéter cardiaque.
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VICARIANCE
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 896 mots
En physiopathologie humaine sont dits vicariants des organes dont l'entrée en action, en situation de déficit biologique, permet de compenser un risque d'insuffisance fonctionnelle.
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WHIPPLE GEORGE HOYT (1878-1976)
- Écrit par Samya OTHMAN
- 1 095 mots
Ses travaux scientifiques portent principalement sur la physiopathologie du foie et plus particulièrement sur les mécanismes de régénération cellulaire. L'étude du métabolisme de pigments produits lors de nécroses hépatiques l'amène à s'intéresser à la production d'un autre pigment, l'hémoglobine, dans les cellules sanguines. En soumettant des chiens anémiés à des régimes alimentaires prédéfinis, Whipple découvre que, chez les chiens, l'ingestion d'extraits de foie cru est très efficace dans le traitement des anémies.
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REMODELAGE ARTÉRIEL
- Écrit par Stéphane LAURENT
- 1 827 mots
C'est un concept clé de la physiopathologie de l'hypertension artérielle (HTA) et de son retentissement. Plus largement, il a été utilisé pour désigner « tout phénomène survenant au niveau de la paroi artérielle qui implique au moins quatre processus cellulaires (croissance, apoptose et migration cellulaires, avec production ou dégradation de la matrice extracellulaire) dépendants d'interactions dynamiques entre les facteurs de croissance générés localement, les substances vasoactives, et les stimuli hémodynamiques » (G.
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MÉLANOCORTINES
- Écrit par Jacques HANOUNE
- 2 069 mots
Le récepteur MC4R joue donc un rôle dans la physiopathologie de l'obésité et représente un site d'action thérapeutique éventuelle.