Physiophonétique
- Nom féminin singulier
Définition
- nom donné autrefois à la phonétique
"physiophonétique" dans l'encyclopédie
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BAUDOUIN DE COURTENAY JAN (1845-1929)
- Écrit par Louis-Jean CALVET
- 4 252 mots
Pour tenter de répondre à cette question, Courtenay proposa de distinguer entre ce qu'il appelait la « physiophonétique » (ce que nous appelons aujourd'hui la phonétique) et la « psychophonétique », dans laquelle certains ont cru pouvoir déceler la phonologie moderne (Versuch einer Theorie phonoetischer Alternationen. Ein Kapitel aus der Psychophonetik, 1895).
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TROUBETZKOY ou TROUBETSKOÏ NIKOLAÏ SERGUEÏEVITCH (1890-1938)
- Écrit par Louis-Jean CALVET
- 5 070 mots
Héritier de Saussure (dont il connaît les travaux par l'intermédiaire de Serge Karcevski, qui a étudié dix ans à Genève) et de Baudouin de Courtenay, il travaille à la fois sur l'hypothèse de la distinction langue-parole (Saussure) et sur celle de la distinction entre physiophonétique et psychophonétique (Courtenay), qui vont le mener à opposer la phonétique à la phonologie.
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PHONOLOGIE
- Écrit par Jean Léonce DONEUX, Véronique REY et Robert VION
- 41 048 mots
- 2 médias
Qu'il s'agisse de Saussure ou de Sapir, le phonème a donc été appréhendé, au départ, comme l'équivalent psychique du son, reprenant ainsi la problématique de Baudouin de Courtenay qui opposait la psychophonétique (la phonologie) à la physiophonétique (la phonétique). Ceux qui, au départ, ont pensé la phonologie plus en rupture qu'en continuité par rapport à la phonétique ont donc été tentés par une définition psychique du phonème.