Phytochrome
- Nom masculin singulier
Définition
- pigment photorécepteur des végétaux
"phytochrome" dans l'encyclopédie
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PHYTOCHROME
- Écrit par Jean-Pierre BOULY, René HELLER et Émile MIGINIAC
- 17 390 mots
- 3 médias
Il devait s'agir du même photorécepteur, qu'ils nommèrent phytochrome. Propriétés du phytochrome Le fait que les processus induits par le phytochrome soient de sens opposés selon la longueur d'onde utilisée suggère que le pigment existe sous deux formes, l'une nommée Pr (r : red en anglais), sensible au rouge clair, l'autre Pfr (far red), sensible au rouge lointain.
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PHOTOPÉRIODISME (repères chronologiques)
- Écrit par Claude LANCE
- 2 163 mots
1960 Le photorécepteur responsable de la perception des radiations rouge clair et rouge sombre est nommé phytochrome (US Department of Agriculture). 1966 H. W. Siegelman, B. C. Turner et S. B. Hendricks caractérisent chimiquement le chromophore (partie de la molécule qui absorbe la lumière) du phytochrome : c'est une chaîne tétrapyrrolique non cyclique dépourvue de métal, analogue à celles de certains pigments des algues (phycoérythrine, phycocyanine).
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POLAROTROPISME
- Écrit par René HELLER
- 1 682 mots
Cela suggère l'intervention du phytochrome comme pigment récepteur. Le polarotropisme ne présente pas d'intérêt dans la nature, où la lumière n'est pas polarisée, mais il est d'une grande portée pour la compréhension du mécanisme d'action du phytochrome. Il conduit à admettre que le pigment est d'une structure telle qu'il ne peut capter les vibrations lumineuses que dans un seul plan quand la lumière est polarisée, qu'il est localisé à la périphérie de la cellule (sans doute dans le plasmalemme) et enfin que sa disposition est telle que le plan récepteur est parallèle à la surface de l'organe.
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PHOTOPÉRIODISME, en bref
- Écrit par Claude LANCE
- 1 193 mots
Ces observations débouchèrent sur la caractérisation du photorécepteur, le phytochrome, responsable de la perception du signal lumineux. Avec d'autres photorécepteurs (cryptochromes, sensibles à la lumière bleue) et en liaison avec les facteurs de 1'environnement, dont la température (thermopériodisme, vernalisation), il contrôle la photomorphogenèse des plantes.
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FLORIGÈNE
- Écrit par Jean-Louis PRIOUL
- 2 179 mots
En fait, la plante mesure la durée de la nuit par des récepteurs de lumière rouge (phytochrome) et bleue (cryptochrome), qui interagissent avec l'horloge moléculaire interne. Des expériences simples ont rapidement démontré que c'est la lumière perçue par les feuilles qui induit la modification du devenir des cellules embryonnaires situées à l'extrémité des tiges (méristème terminal) et provoque leur programmation vers la génération de fleurs au lieu de feuilles.