Phytothérapie
- Nom féminin singulier
Définition
- en pharmacologie, utilisation thérapeutique des plantes
"phytothérapie" dans l'encyclopédie
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MÉDECINES ALTERNATIVES
- Écrit par Bernard CHEMOUNY et Bernard POITEVIN
- 9 089 mots
- 3 médias
La phytothérapie : « Aucun peuple au monde n'a pu faire l'économie de l'apport et de la participation du monde végétal au savoir médical » (Pierre Cornillot). Cela est également vrai pour la thérapeutique classique, dont une proportion importante de médicaments est d'origine végétale. En pratique, l'usage de la phytothérapie varie selon les cultures et les pays.
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PARISETTE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 227 mots
Poison du système nerveux, curarisante au niveau musculaire, la plante pourrait connaître des emplois en phytothérapie. Les homéopathes l'indiquent dans certains troubles nerveux, la toux avec expectoration, l'extinction de voix, les rhumatismes. Les anciens emplois externes (plaies, brûlures) sont à proscrire. Les baies, qui ont connu des emplois tinctoriaux, entraient dans les philtres d'amour au Moyen Âge.
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MARRUBE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 777 mots
Toujours usité en phytothérapie, entrant dans la composition de spécialités antitussives, il a presque déserté la pratique populaire, même là où il croît en abondance. Le principe actif est une substance amère, la marrubiine ; le marrube contient aussi un certain taux de choline, un peu d'huile essentielle, du tanin, des mucilages, des résines, beaucoup de fer.
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AROMATHÉRAPIE
- Écrit par Jean VALNET
- 8 981 mots
- 1 média
Valnet crut devoir appeler l'expression atomique de la phytothérapie. Qui dit puissance thérapeutique dit dangers potentiels. Plus encore que la phytothérapie — à qui le qualificatif trompeur, donc dangereux, de « médecine douce » doit être formellement refusé — l'aromathérapie est susceptible, à certaines doses ou chez des sujets prédisposés, de provoquer des effets secondaires plus ou moins graves, des accidents nerveux (convulsions, crises épileptiques, etc.
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ROMARIN
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 440 mots
La plante est toujours utilisée en phytothérapie. Le romarin renferme 0,5 p. 100 (plante sèche) d'une essence à la senteur camphrée très pénétrante, composée de beaucoup de pinène (constituant de l'essence de térébenthine), de bornéol, de cinéol et de 5 à 15 p. 100 de camphre. La plante contient aussi de la choline, des acides organiques, des hétérosides.