Piédestaux
- Nom masculin pluriel
Définition
- socles soutenant une statue, un pilier
"piédestaux" dans l'encyclopédie
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LAUGIER MARC-ANTOINE (1713-1769)
- Écrit par Daniel RABREAU
- 5 325 mots
Récusant la conception romaine du mur plastique, synonyme de « grand goût » au xviie siècle, Laugier rejette catégoriquement l'usage du pilastre et des entablements brisés, l'abus des piédestaux et des arcades, et l'emploi des niches. Son intérêt pour la beauté expressive de la structure et l'économie logique de la construction le pousse à s'intéresser de très près aux édifices gothiques, attitude en quelque sorte prophétique qu'il partage avec de rares architectes contemporains et qui préfigure la conception de Soufflot pour la basilique Sainte-Geneviève (1756).
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HARDOUIN-MANSART JULES (1646-1708)
- Écrit par Jörg GARMS
- 11 904 mots
- 8 médias
En outre, son décret de nomination à la charge de surintendant des bâtiments royaux mentionne parmi ses œuvres des vases, des piédestaux et des ornements. À de Cotte et à Gabriel qui lui succédèrent à la place de premier architecte, on reprocha aussi de dessiner grossièrement ou pas du tout : c'est le dessin d'architecte jugé par des initiés du dessin de peintre.
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BOUDDHISME (Arts et architecture) Représentations du Buddha
- Écrit par Bruno DAGENS
- 15 631 mots
- 8 médias
L'identification de l'épisode nécessite une codification des signes dont les plus importants, dans le cas du Buddha, sont les gestes (mudrā), mais qui concerne aussi la station (debout, assise ou couchée), l'attitude, les attributs (rares dans le cas du Buddha), l'expression ou des « accessoires » tels que sièges ou piédestaux. Ce code combine des éléments typiquement bouddhiques (comme le geste de la prise de la Terre à témoin qui traduit l'Assaut de Māra) à d'autres que l'on retrouve dans l'iconographie de tous les dieux indiens (les gestes de l'apaisement ou du don par exemple), sans qu'il soit possible de savoir dans quel sens s'est fait l'emprunt.
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MAYAS
- Écrit par Éric TALADOIRE
- 36 754 mots
- 20 médias
Les images de leurs dirigeants ressortent du cadre architectural, pour trôner sur des piédestaux. À Copán, de véritables mises en scène donnent aux monuments un caractère dynamique : ainsi, une statue doit être vue en perspective, afin qu'on en saisisse le sens. À Palenque, la sculpture en pierre est délaissée au profit du stuc : bas-reliefs, moulages ou modelages décorent les façades, les linteaux, les montants de porte.
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KHMER ART
- Écrit par Jean BOISSELIER et Claude JACQUES
- 46 389 mots
- 21 médias
Le rituel hindou (ou bouddhiste dans le Grand Véhicule) imposait en effet qu'à certains points du temple, en particulier sous le piédestal de la divinité, fût placé un dépôt « précieux », dit de fondation, consistant généralement en une mince feuille d'or de quelques grammes et en plusieurs pierres semi-précieuses. Les efforts des villageois pour s'emparer de ce dépôt ont toujours été sans commune mesure avec sa valeur réelle : pour déplacer les piédestaux énormes, pesant parfois plus de 1 tonne, ils ont dû les briser, après avoir renversé sans ménagement leurs statues : c'est pour cette raison que pratiquement toutes les statues khmères ont été trouvées gisant en morceaux.