Pianola
- Nom masculin singulier
Définition
- (marque déposée) en musique, piano mécanique
"pianola" dans l'encyclopédie
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ANTHEIL GEORGE (1900-1959)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 4 252 mots
On y donne sa suite pour orchestre tirée d'une œuvre plus longue qui devait illustrer un film de Dudley Murphy, Man Ray et Fernand Léger, Ballet mécanique, composée pour un ensemble curieux de huit xylophones, huit pianos, un pianola, deux sonnettes électriques. Antheil effraie véritablement le public en y ajoutant le vacarme d'une hélice d'avion. L'œuvre est mal reçue lors de sa création, le 19 juin 1926, au théâtre des Champs-Élysées, comme de sa reprise, le 10 avril 1927, au Carnegie Hall de New York.
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MUSIQUES MINIMALISTES ET RÉPÉTITIVES (repères chronologiques)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 4 644 mots
1977-1982 John Adams compose Phrygian Gates, pour piano seul, China Gates, pour piano seul (deux pièces créées par Mack McCray au Hellman Hall de San Francisco le 17 mars 1978), Shaker Loops, pour septuor à cordes (trois violons, un alto, deux violoncelles, une contrebasse), créé le 13 décembre 1978 au Conservatoire de San Francisco par le New Music Ensemble sous la direction du compositeur, Grand Pianola Music, pour trois voix de femme amplifiées et orchestre de chambre à vent et percussions, créé à San Francisco le 26 février 1982 par des membres de l'Orchestre symphonique de San Francisco sous la direction du compositeur ; ces œuvres utilisent la technique de phasing de Steve Reich.
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ADAMS JOHN (1947- )
- Écrit par Patrick WIKLACZ
- 10 825 mots
- 2 médias
Grand Pianola Music (1982), sorte de concerto pour deux pianos usant d'un retard entre les deux voies solistes cher à Steve Reich, comme Fearful Symmetries, pour orchestre (1988), à la folle énergie cinétique, sont les pendants de The Wound Dresser, pour baryton et orchestre (1988), d'une sombre retenue, sur un texte de Walt Whitman, et de Harmonielehre (1984-1985), au titre énigmatique se référant au traité de Schönberg.
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STRAVINSKI IGOR FEODOROVITCH (1882-1971)
- Écrit par Michel PHILIPPOT
- 23 155 mots
- 3 médias
Chez Stravinski, la guerre ayant mis un frein à l'activité des Ballets russes, ces tendances se manifestent dans les Pièces faciles pour piano à quatre mains (celles de 1915 et celles de 1917), dans l'Étude pour pianola (1917), le Ragtime et L'Histoire du soldat (1918). Avec cette dernière œuvre, sorte de ballet mimodrame sur un texte de Ramuz, nous assistons à ce qu'on pourrait appeler le « triomphe de la fausse note » : des harmonies assez traditionnelles se trouvent épicées par des notes étrangères, la simplicité feinte dissimule de croustillantes trouvailles rythmiques, et des mélodies à l'aspect populaire déroutent par leurs détours inattendus.