Picador
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot espagnol) cavalier qui pique le taureau et le fait courir pour le fatiguer
"picador" dans l'encyclopédie
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OLIVIER OLIVIER O. (1931-2011)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 286 mots
Des aquarelles développent le thème de la corrida où un taureau affronte un picador bonhomme de neige (2006). Dans ses paysages (Paysage avec fleuve, 2001), il imagine une ligne d'horizon incurvée, déstabilisant le regard du spectateur.
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DOMINGUÍN LUIS-MIGUEL (1925-1996)
- Écrit par Jean LACOUTURE
- 3 522 mots
On le vit même un jour, par bravade, enfourcher le cheval d'un picador et affronter le taureau pique en main. Il était par excellence le torero largo, celui qui dispose du plus large répertoire. Et, en ce sens, le maestro des maestros.
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PAQUIRRI (1948-1984)
- Écrit par Louis AUDIBERT
- 4 178 mots
Mais son geste est efficace, il sait retenir une bête rétive, contenir une charge trop violente, mener un taureau au picador avec autorité. Il fait preuve du même pouvoir de domination avec la muleta. Sa maîtrise des passes fondamentales, sa connaissance de l'adversaire retiennent l'attention du plus exigeant aficionado. Au fil des années, la limpidité d'exécution qu'il apporte à son toreo lui donne parfois une vraie touche de grandeur.
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CARMEN, Prosper Mérimée Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 5 713 mots
- 1 média
Mais cette dernière se lasse et répond aux avances du picador Lucas. Fou de désespoir, José veut l'emmener en Amérique. Puis, comme elle refuse, il la poignarde et va se constituer prisonnier. Le quatrième chapitre, ajouté dans l'édition de 1847, est un appendice sur la vie des bohémiens. Cette structure a de quoi surprendre : contrairement à ce que le genre requiert généralement, les deux chapitres liminaires et l'appendice tendent à dilater la nouvelle, tout en créant un déséquilibre accentué par les énonciations successives (le narrateur, don José, l'auteur).
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SŁONIMSKI ANTONI (1895-1976)
- Écrit par Krzysztof POMIAN
- 7 398 mots
Les jeunes poètes de la nouvelle génération avaient commencé, en 1918, par réciter leurs poèmes dans le café Au Picador, à Varsovie. De 1920 à 1928, ils publiaient un mensuel, Skamander, qui occupa une place capitale dans l'histoire de la littérature polonaise du xxe siècle. Le groupe des « scamandrites » – où l'on trouve, à côté de Słonimski, d'autres grands poètes : Iwaszkiewicz, Lechoń, Tuwim, Wierzyński – apportait une nouvelle imagerie, un nouveau langage, un ton qui l'opposait à ses prédécesseurs.