Piercing
- Nom masculin singulier
Définition
- perçage de la peau et introduction d'un anneau après cicatrisation
"piercing" dans l'encyclopédie
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PIERCING
- Écrit par Dominique PAQUET
- 11 946 mots
L'esthétique moderne du piercing née sur la côte ouest des États-Unis se propage à l'ensemble de la société par le biais de la haute couture. La radicalité de ces groupes cède donc rapidement à la récupération par la mode des signes distinctifs du marginal. Si certains groupes gothiques affichent grâce au piercing une identité symbolique, le body piercing devient une ornementation éphémère et un effet de mode jusqu'à la fin des années 1980, où il se radicalise dans le cadre d'une exaltation générale du corps.
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CORPS Cultes du corps
- Écrit par Bernard ANDRIEU
- 27 817 mots
- 1 média
La subjectivation hybridée est le résultat de la personnalisation par le tatouage, le piercing, les implants, les prothèses, les compléments alimentaires, les médicaments, voire les drogues. Système sémiotique, l'hybride identitaire se montre aux autres en se différenciant d'eux par un corps extraordinaire et artificiel. Le corps biotechnologique modifie les coordonnées subjectives en s'inventant son monde corporel.
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HÉPATITE C
- Écrit par Stanislas POL et Anaïs VALLET-PICHARD
- 40 108 mots
- 6 médias
D'autres modes de contamination (transcutanés, communautaires, rituels…) existent lorsque aucun facteur de risque n’est identifié, chez environ 20 % des patients infectés par le VHC : on suspecte l’oubli (ou le déni) et la méconnaissance des risques nosocomiaux, comportementaux, dans le cadre de soins dentaires, de pratiques de tatouage ou de piercing, en mésothérapie, acupuncture, épilation, rasages collectifs, médecine traditionnelle par ventouse, scarifications… Des transmissions nosocomiales résiduelles peuvent encore exister exceptionnellement, plus particulièrement dans des secteurs de médicalisation lourde ou en cas d’accident d’exposition au sang pour les soignants.
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JAPON (Arts et culture) La littérature
- Écrit par Jean-Jacques ORIGAS, Cécile SAKAI et René SIEFFERT
- 123 524 mots
- 2 médias
Dans le domaine des lettres comme en bien d'autres, les Chinois avaient été les initiateurs des Japonais. Avec l'écriture, en effet, ceux-ci avaient importé, entre le ive et le viiie siècle, à peu près tous les écrits de ceux-là. Mais après une période d'apprentissage relativement brève, où le pastiche l'emporte, ils en viennent à s'exprimer dans leur propre langue et, dès le viiie siècle pour la poésie, dès le ixe siècle pour le roman, s'élaborent des chefs-d'œuvre qui, hormis quelques allusions, ne doivent plus rien aux maîtres continentaux.